
Vérificateur des proportions de la lame.
Vérificateur des proportions de la monture.
Vérificateur de la pente de la poignée.
Vérificateur des proportions du fourreau.
Mandrin pour la cuvette.
Sabre d*abordage. Fourreau-calibre pour la
lame.
Rapporteur du fourreau-calibre pour la lame.
Vérificateur des proportions de la lame.
Vérificateur des proportions de la monture.
Vérificateur de la pente de la poignée.
Lance. Vérificateur des contours & des longueurs
de la lance & du fabot.
Vérificateur des largeurs & épaifleurs de la
lance & du fahol.
Vérificateur des diamètres de la hampe.
Hache de campement. Vérificateur de labacbe.
I sstromens vérificateurs des pierres à feu.
Vérificateur, des proportions des pierres de fufils
d’infanterie & de voltigeurs.
‘ Rapporteur des proportions de la plus grande
pierre.
Rapporteur des proporiions de la plus petite
pierre.
Les vérificateurs & les rapporteurs des pierres du
fufil d'arfillrerie, du moufqueton (1ervant au pif—
tolet de cavalerie & à celui de marine) & du
piflolet de gendarmerie, étant femBïables à ceux
du fufil d’infanterie, la collection eft compofée de
dôuze pièces.
Instrumens vérificateurs dont MM. les infpec-
teurs généraux d’artillerie doivent être pourvus
pour la vifile des armes portatives.
Gros cylindre vérificateur des calibres pour les
fufils neufs d’infanterie & de voltigeurs.
Gros cylindre vérificateur des calibres .pour les
fufils d’infanterie & de voltigeurs entre les mains,
des troupes.- . 7 ' . .. - - •
Fetii: cylindre vérificateur des. calibres pour les
fufils d’infanterie & de voltigeurs..
Gros cylindre vérificateur des• calibres pour le
fufil d’artillerie, le moufqueton & les pillolets de
cavalerie & de marine qui font, neufs'.
Gros cylindre vérificateur des -calibres pour le
fufil d’artillerie, le moufqueton & les pifiolets.de
cavalerie & de marine entre les mains des troupes.
Petit cylindre vérificateur des calibres pour le
fufil d’artillèrie, le moufqueton & lés pillolets de
cavalerie & de marine.
Vérificateur des- diamètres extérieurs des canons
des armes neuves, à la bouche & au tonnerre...
,
Vérificateur des diamètres extérieurs des canons-
des armes entre les mains des troupes,. à la bouché
& au tonnerre.
Vérificateur de la lumière & de fon emplacement
pouf Tes fufils d’infanterie & de voltigeurs.
Vérificateur de la lumière & de fon emplacement
pour le fufil d’artillerie.
Vérificateur de la lumière & de fon emplacement
pour le moufqueton & les pillolets de cavalerie
& de marine.
J
«Îa GQUES d e o t a i l l e s . Armure faite de' mailles
ou annelets de 1er, qui couvroit le corps depuis le
cOU jufqu’aüx curflës.
JALET a lancer avec l’arc. {Voyez le mot
G alet. )
JAMBIÈRE. Chauffure de fer, défendant la
jambe depuis le foufier jufqu’à la genouillère.
JANTES. Pièces de bois circulaires, jointes ensemble
par des goujons, formant le contour extérieur
des roues'.
Les jan tes pour les roues d’aflu t de place font en
chêne : elles font communément en orme, pour
les autres roues, celles- furtout de petit échantillon.
On a l ’attention de renforcer l’extrémité de.s
jantes de chêne, par deux clous'rivés, placés dans
le milieu de leur épaifleur & dans-la. direction des
rayons de la roue. Leur tçle , à la circonférence
extérieure de la roue, eft encaftrée de o mèt. 00^
( i; ligne , Ges clous r^vés font placés avant de
chauffer les jantes. Lejd.iamèire des roues décide
la longueur & la courbure .des jantes j mais on
emploie.les mêmes bois dégroffis pour les jantes
d§ diverfes roues.
JAQUEMART. Ancienne .épée. { Voyez le mot
Braquemart. )
JARRETIÈRE. Petit cordage fervant aux manoeuvres
de force.
JAS. Partie de l’ancre. Ce font deux pièces de
chêne, exactement jointes ensemble,..embraflant le
carré de la verge, & réunies par des chevilles ou
des frettes. L*e jas a dans fon milieu quatre fois
plus d’épaifleur que la verge , & il va en diminuant
vers fes -extrémités : fa longueur eft égale à celle
de la verge, & la direction croile celle des bras a
angle droit.
JAVELINE. Arme oflenfive ancienne dont on
fe fervoit à pied & à cheval5 demi-pique armée
d’une pointe tomme lé javelot.
JAVELLE. Un baril, une tonne de pondre,
tombent en javelle 3 quand leurs cercles fe cafîent,
& que les douves & les fonds, fe féparent.
JAVELOT. Anciennement arme oflenfive qu’on
lançoit à la main ; elle étoit compofée d’une bampe
en bois de quelques pieds de longueur, & d’une
pointe en fer très-aiguë. C’étoit particulièrement
l’arme que les Romains donnoient aux vélites. Les
Gaulois & les François dés premiers temps en ont
aufli fait ufage.
JET. C’eft, dans les objets coulés, la matière ref-
tée (fans le canal fervant à la coulée.
Jet, armes de jet. Ce font des machines de guerre
qui fervent à lancer di fl’éreus corps contre l’ennemi.
C’étoit, avant l’inven tion de la poudre à canon,
la fronde, l’arc, l’arbalête, la balifte, la catapulte^
&c. Les armes de jet de nos jours font le canon ,
l’obufier, le morlier , le fufil, &c.
Jet des bombes. C’eft le mouvement des bombes
pouflees avec violence hors d’un mortier par
l’exploGon de la poudre. L’art de tirer les bombes
confifte à les faire tomber fur un lieu déterminé,
& cet art fait partie de la baliftique. Galilée eft le
premier qui ait donné des idées éxaBes lur le jet
des bombes. 11 trouva que la courbe que les bombes
décrivent en l’air ëft une parabole , en fuppo-
fant qu’elles fe meuvent dans un milieu non réfi liant.
[ Newton a démontré que la courbe que décrivent
ces pojeèliles dans.un milieu réfiftant n’eft pas une
parabole, mais une courbe d’un genre particulier.
L’ élafticiré de l’air & fa ténacité oppofentau mobile
une réfiftance qui n’a pas encore permis de
calculer rigoureufement la courbe décrite par les
bombes. ( Voyez les articles T rajectoire & T ir
DES ARMES A FEU. )
Jet de feu. On appelle ainfi, dans les feux de ré-
jouiflance, des fufées fixes dont les étincelles font
d’un feu clair, comme des gouttes d’eau éclairées
par le foleil; On fait des jets de feu de diverfes
grandeurs.
JOUE. Evidement dans la crofle d’un fufil,
fervant d’emplacement à la joue du 1 aidai lorfqu’il
tire. Elle eft placée du côté du porte-vis,.
J oues d’embrafur.es. Revêtement intérieur des
embrafures, fervant à fou tenir les merlons ou d»-
mi-me rions. Ces joues forment des furfaces gauches
engendrées par une ligne droite, qui fe meut
parallèlement à elle-même, en s’appuyant fur l’ouverture
intérieure & extérieure de i’embrafure.
JUXTA-POSITION. Manière de forger un 'canon
de fufil en rapprochant les bords de la'lame
fans les faire chevaucher. On dit alors forger le
-canon parjuxta-pojîtion. {Voyez l ’article Canon
d e f u s i l . )
L
L a b o r a t o ir e d’artifice. Lieu où l’on confectionne
les arlifices. Cetle dénomination n’eft
guère ufitée : on dit ordinairement fall® d artifice.*
{Voyez cet article.)
LABOURER. Se dit d’an boulet qui touche la
terre avant d’atteindre à fon but. On laboure
un rempart en tirant à ricochet fur ce rempart,
LACHEFER. On nomme ainfi, dans les forges,
un ringard plus pointu que les autres, fervant à
percer le bouchage pour donner ifliie à la fqnle
.deftinée à remplir le moule de la gueule.
LAINE en ballots. On s’eiv fert quelquefois
pour faire les épaulemens x^ês batteries, quand on
manque de terre.
LAISCHES. Plaques oti lames en fer mince,
dont les Gaulois garniffoient l ’habillement des
fanlallins , en les.plaçant entré l’étoffe & la doublure
, pour les garantir des coups de l’ennemi.
LAITIER. Mafîe de verre opaque, brune , formée
de chaux, de filice, d’alumine, d’un peu
d’oxide de fer, & quelquefois d’un peu d’oxide de
manganèife. Le laitier étant moins pelant que la
fonte de fer, la recouvre dans le creufet d’un
fourneau, & s’écoule par une ouverture fi tuée au
bord de ce creufet. Le degré de liquidité du. laitier,
fa couleur, fon adhérence plus ou raoiqs
forte au ringard qu’on plonge à la furface du b ai ri,
indiquent l’état de la fonte.
LAITON. Alliage de cuivre & de zinc qui eu