
oc métal, en emportant la matière qui occupoit
lefpace du trou. r
EÎVIPOULE. Soufflure formée à la furface des
fers cémentés.
ENCAISSEMENT des armes portatives. Cet
encaiffement a lieu dans des caiffes à tuileaux.
( Voyez l’article Caisses a tasseaux. )
Encaissement des foG.ls, moufquetons & pif-
tolets. On ernpfoie pour la conftmclion des cailles
de ces armes , des planches brutes de fa pin ou de
bois blanc de o met. 0200 (9 lig. ) d’épaiffeur, excepté
pour les petits côtés, qui font de o mèt. 027
(i^pouc.) & doublés, c’eft-à-dire, qu’on y met
deux planches de l’épaiffeur fufdite, l’une en dedans
de la caille contre laquelle font fixés les longs
cotés, & 1 autre en dehors de la caille, qui le fixe
aux bords extérieurs des longs, côtés. Le fond &
Je couvercle doivent recouvrir les petits côtés
extérieurs. Le couvercle & l’une des têtes fe ferment
avec des vis à bois de o mèt. o54i (2 pouc.)
de longueur, afin de les ouvrir fans les endom-
mager, &. de diminuer leur volume quand on les
fait voyager vides, de la manière indiquée aux
observations générales à la fuite de cet article; le
réité ré ferme avec des clous. Il y a cinquanle-
deux clous & vingt-cinq vis dans les caiffes pour
iufils & piftolets, trente-CepL clous & quaranle-
une vis dans la caiffe pour moufquetons.
CaiJJe pour lesfufils d’ nifanterie } modèle de
idtO. Les dimenfions principales de celle caiffe
iont: longueur intérieure, 1 mèt. 525; largeur
intérieure, o mèt. 370; hauteur intérieure, o mèt.
4095 épaiffeur des planclies des côtés, du fond
& du couvercle, o.mèf. 0205 épaiffeur des planches
des têtes, o mèt. 027. r
Celte caille contient vingt-quatre fufils divife's
en trois couches de huit chacune.
Pour encaiffer les armes, il faut deux hommes
qui fe placent de chaque.côté, vis-à-vis l’un de
l'autre. On venverfe la batterie & l ’on.abat;le
chien. On oie la baïonnette, on la paffe aux huit
premiers fufils formant la couche du fond, dans
le nattani de la grenadière, jufqu’à ce qu’elle foit
arrêtée par le coude, la douille versl’emhouchoir
& tournée du coté de:]a,platine (fans cette difpo-
fition on .ne pourrait placer la huitième baïonnette
dans la ca.riTe); on met le fourreau, que l’on
attache du côté de la capucine avec un bout de
ficelle graiffée..
Pour les feize,autres fufils, on attache le coude
de la baïonnette ( ;mife dans fon fourreau), au-
deffous de la capucine, & l’on fait entrer dans le
battant de la grenadière à peù près o mèr. 027
du bout du fourreau que l’on attache aufii de manière
que la lame fe trouve lè long du fût & de
la douille pendante dans la même direction.
Cela.fait, on met les deux taffeaux- de fond,
puis on place le premier fufil au fond de la caiffe
le porte-vis contre le côté de ladite caiffe & le I
canon en deffus ; on place le fe.cohd fufil à côté du I
premier, mais en fensinvevfe, c’eft-à-dire, que I
le bout du canon de l’un fe trouve à côté de la I
croffe de l’autre; on place les fix autres de la I
meme maniéré, en alternant ainfi leurpofition, de I
forte que celte couche préfente huit fufils ayant I
alternativement les croffes à l’une des exti*é- I
mités, premier, troifiôme , cinquième & fep- I
tieme, les croffes à droite ; deuxième, quatrième I
I fixieme & huitième, les croffes à.gauche & tous I
les canons en deffus.
Puis on pofe les planchettes verticalement, fa- I
von* : quatre groffes & trois minces à chaque exlréT I
mité, contre les petits côtés, entre les quatre canons
& les^ quatre croffes, en lorle que les première,
troifieme, cinquième Sc replié me foient des »Toffes;
les fécondé, quatrième & fïxième, des-minces.
On place enfuite un tafîeau intermédiaire de
chaque bout dans les-rainures , la pente en deffus,
& tournée vers les croffes des quatre fufils, dont
les poignées entrent dans les entailles au-deffous
du taffeau.
On met fur ces deux taffeaux la fécondé couche
de fufils femblablement difpofés que ceux de la première,
de ipanière que les fûts entre l’embouehoir.
& la grénadiere entren t dans les entailles du deffus
#des taffeaux , & que les croffes & les canons fe
placent entre les planchettes. On arrête cette fe-
cpnde couche par deux taffeaux femblables aux
précédons, fur lefquels on difpofe la troisième
couche de fufils de la même manière que la fécondé;
enfin, on pofe les deux taffeaux du haut,
lefquels ppiirrcnt dépaffer de o mèt. 0022 les bords
de la caiffe, pour que le couvercle preffe forle-
ment deffus. Celui-ci peut avoir , pour plus de
folidité, deux liteaux en travers en dedans de la
caiffe , à o mèt. 48 des extrémités.. .
Cette caiffe étant remplie pèfe 159 k il ., & coûte
environ 12 fr. 25 cent.
CaiJJe pour les x fufils de voltigeurs y modèle de
18-16. La caiffe pour les fufils de voltigeurs ne diffère
de la précédente que par fa longueur extérieure ,
s Hui elt moindre de o mèt. 0108 , différence, de
longueur des canons. Mais la caiffe pour les fufils
| dmfanlerie peut facilement fervir pour ceux de
I voltigeurs,,, en plaçant dans l’intérieur, un petit
j colp mobile qui la diminue de la même quantité :
°?J,at*0i^e * ^oox bteauxçleomet. 027 d’épaiflèur,
| vidés ou cloués fur les longs côtés.
J ^ Cette caiffe peut encore fervir pour les fufils
réparés qui fe trouveroient plus courts que ceux
du modèle de ]8j6, en employant le même moyen
que pour les, fufils de voltigeurs ; mais pour cela ,
il faut que les vingt-quatre fufils de chaque caiffe
loi eut égaux en longueur.
Cette caiffe étant remplie pèfe 153 k il., & coûte
environ. 12 fr. 25 cent.
CaiJJe pour les fujils. d’artillerie , modèle de
)8i6. Cette caiffe efl femblable à celle pourles fards
d’infanterie , mais elle elt moins longue de o mèt.
aifi , différence des canons. Les planchettes ont
o mèt. 0024 de plus d’épaiffeur que celles pour
fufils d’infanterie. Les grandes e.ntailles feulement
ont en diamètre & profondeur o mèt. 0048 de
moins que celles pour les fufils d’infanterie.
Elle fe charge avec les mêmes précautions &
abfolument de la même manière.
Cette caiffe pèfe, étant remplie , 140kil., contient,
comme celle des autres modèles de fufils,
vingt-quatre armes, & coûte 11 fr. 25 cent.
Caiffe pourles moufquetons, modèle de 1816.
Cette caiffe contient quarante moufquetons , di-
vifés en cinq lits de huit chacun.
Les lits fe forment en plaçant alternalivementles
croffes contre l’un & l’autre bout de la caiffe, les
canons fe croifant. Le chargement fe fait d’ailleurs
comme celui des fuGls & avec les mêmes précautions.
Les taffeaux fupérieurs font entaillés pour
recevoir les baguettes, que l’on y affujettit en deux
paquets avec de la ficelle graiffée.
Les dimenüons principales de celte caiffe font :
longueur intérieure , 1 mèf. 35o ; -largeur inté*-
rieure , O mèt. 362 ; hauteur intérieure, O mèt. 587;
épaiffeur des planches du côté du fond & du couvercle,,
o mèt. 020; épaiffeur des planches des
têtes , o met. 027.
La caiffe contenant trente-deux moufquetons efl:
plus maniable &. d’un fervice plus fur que celle qui
en contient quarante, c’eft-à-dire, dont le char-’
gement efl; compofé de quatre rangs au lieu de
cinq ; mais celte dernière caiffe ne préfente pas
de difficultés pour le placement des moufquetons,
& elle off re une économie qui a milité eu fa faveur;!
en outre, fon poids n’excède pas celui d’une caiffe
renfermant vingt-quatre fufils d’infanterie. Enfin,
le feul inconvénient que préfente la caiffe de quarante
moufquetons , efl d’être plus élevée de o mèt.
108 à o mèt. i35 que celle des fufils , & de pouvoir
peut-être donner lieu à une méprife lur la manière
de,la placer, quoique, dans celle-ci comme dans
l’autre, on ne puiflè confondre le cjouvercle avec
les côtés, & que l’on puiffe par conféquent exiger
qu’elle foit toujours chargée d’une manière convenable
fur les voilures'de roulage ou fur les chariots
à munitions.
Cette caiffe pèfe , étant remplie, 155 k il., &
coûte 14 fr.
Caiffe pour les piftolets de cavalerie , modèle
de 1816. Les dimenfipns principales font : longueur
intérieure^ 1 mèt. 520; largeur intérieure,
0 met. 370; hauteur intérieure , O mèt. 499 j
épaiffeur des planches des côtés, du fond & du couvercle,
O mèt. 020; épaiffeur des planches des têtes,
0 uièt.- 027.
Celle caiffe contient cent piftolets divifés en
cinq lits de dix paires chacun. Un feul homme
fuffit pour charger celle caiffe. 11 commence par
placer les deux taffeaux de fond , enfuite il place
les piftolets a côté les uns des autres , parallèlement
aux petits côtés de la caiffe, le bout des canons
dans les entailles carrées. Il place les planchettes
louchant le fond & le tafîeau arrondi, puis les
deux taffeaux intermédiaires, & ainfi de fuite,
jufqu’à ce qu’il ait placé le tafîeau fupérieur.
Cette caiffe pèfe, élaut remplie , 214 kil. , &
coûte 12 fr.
Caiffe pour les piftolets de gendarmerie, modèle.
de 1816. Cette caiffe n’eft point à taffeaux ;
les motifs pour lefquels on n’a point adopté les
caiffes à taffeaux pour l’emballage des piftolets
de gendarmerie , font : i°. que le prix des caiffes
pour ces fortes d’armes efl plus élevé que pour les
autres , parce qu’étant plus petites , les façons intérieures
font plus compliquées & exigent plus de
bois; 2?. que les expéditions de ces piftolets ayant
rarement lieu , les caiff es à taffeaux qui auroient
fervi à leur tranfport feroient abandonnées enfuite
comme étant impropres à l’en caiffe ment des autres
modèles d’armes, fi l’on n’y changeoit les taffeaux
& les liteaux ; 3°. qu’en confervant pour ces caiffes
les dimenfions de celles en ufage pour les autres
armes , elles contiendroienl un nombre de piftolets
tel que le poids excéderait néceffairement i 5o kil - 3
qui eftle plus convenable pourles caiffes remplies
d’armes.
On continue donc cet encaiffage au moyen d’une
feuille de papier huilé dont on enveloppe le pifto-
let. On tortille de la paille par-deflus cette couverture
félon l’ancienne méthode, & on remplit la
caiffe en garniffaht les interftices de chaque arme
& de chaque lit avec de la paille.
Cette caiffe contient 90 piftolets , pèfe, étant
remplie, 92 k il., & coûte 11 fr. 46 cent.
Nota. Dans toutes les caiffes, les tire-balles fe
placent en paquets entre les longs côtés & les
croffes , excepté dans la caiffe pour piftolets de
cavalerie, où on les met aux deux extrémités du
côté des calottes, & où ils doivent être affujettis de
manière à ne pouvoir bouger.
Avant d’encaiffer les armes, on doit foigneufe-
ment les paffer à la pierre graffe.
.Quand on fait transporter des caiffes à taffeaux
par le roulage, il faut les faire cercler avec deux
cercles. On. doit toujours exiger qu’elles foient
chargées le couvercle étant en deffus, &. menées
au pas ordinaire des chevaux.
Lorfque les caiffes à taffeaux font vides, on peut
les démonter de la manière fuivanle , afin de rendre
leur tranfport plus facile & plus économique;
On réunit troiiTcaiffes en une. On démonte entièrement
une caiffe d’armes. On ôte enfuite le couvercle
& nue des têtes à deux autres caiffes. On
réunit dans l’une de ces dernières les deux têtes ,8c
les deux couvercles qu’on leur a ôtés , ainfi que
leurs taffeaux & planchettes, & toutes les pièces
de la première caiffe, qui a été entièrement -démontée.
Les têtes , taffeaux & planchettes , fe
logeul debout dans les interdites que laiffent les