côtés , le fond & le couvercle. On place fur cette
caifle , ainfi remplie , la troifième caillé reliante,
de manière que le fond de cette dernière foit en
défiés, & que la tête qui lui relie foit placée à
1 oppofé de celle qui relie à l ’autre. On fait emboîter
ces deux caifiés en fai fan t entrer leurs côtés,
l’un en dedans , l’autre en dehors. Par ce moyen ,
toutes les petites pièces fe trouvent renfermées, &
les trois caillés n’eu forment qu’une, qu’on brêle
&. qu’on entoure de deux bons cercles cloués. On
réunit dans une caillé toutes les vis à bois. On
marque toutes les pièces d’une même caifié du
même numéro, pour les reconnoitre plus facilement.
Il ne faut paslaifîér les caifiés en plein air, &on
exigera que les voitures qui les tranfportent foient
Lue a bâchées.
La largeur des caifiés eft la même pour toutes
les efpèces d’armes , par la raifon que deux de ces
.caifiés doivent tenir dans la largeur du chariot à
munitions de l’artillerie , qui ne permet pas d’en
donner une plus grande.
Encaissement des fabres, de la lance & de la
hache de campement, modèle de 1816, & de la
ciurafle. L’encaiffement des fabres de cavalerie de
ligne & de cavalerie légère fe fait avec des caifiés
à laffeaux; celui des fabres d’infanterie & d’artillerie,
de la lance & de la hache de campement, a
lieu en fai Tant ufage à la fois de tafiéaux & de
paille. On fe fert de lapin pour la confeèlion de
ces caifiés , ainfi que pour les tafiéaux, les liteaux
& les édifies. Les cercles font en bois flexibles,
tels que le fa ale., le bouleau , lenoifetier, l’a-une,
&c. On ne doit employer, pou r encaiffer les armes
■ blanches, que de la paille qui réunifie les mêmes
qualités que celles prefcrites pour l’encaiffement '
des armes à feu , fuivant l’ancienne méthode. Le 1
foin c ont racle plus aifément l’immidité quela paiilç.
Caiffe pour les Jabres de cavalerie de ligne. '
Cette caifié contient quarante fabres en cinq lits
de b ait chacun, placés alternativement la monture
contre le bout. .
Les labres placés parallèlement ©nfrieux, Je
font obliquement par rapport à la caiffe, pour
que la largeur foit aufii réduite qu’il .eft pof-
fible ; les tafiéaux d’une côté, q uoi-qu’abfol umeut
les memes que ceux du côté oppofé, font placés en
feus mverfe.
On commence par introduire à chaque bout
on taffeau inférieur, en le faifant paffer dans les
Gonliffes que forment les liteaux verticaux cloués
contre les parois intérieures des grands côtés, &
de manière à ce qu’ils foi eut placés l’un par rapport
à l’autre, comme il vient d’être dit (pour ne
pas intervertir l'ordre dans lequel chaque tafl’eau
doit fe fnccéder dans lafiémblage, on a foin de 1
crayonner cet affemblage par deux traits faifant j
asgie). Les deux tafiéaux inférieurs correfpon- j
daijs étant places & joignant bien le fond, on pote 1
d abord quatre fabres de manière à ce que les <rvas
bouts des fourreaux entrent dans les, grandes entailles,
& les petits dans les petites correfpoù-
dantes. du taffeau * oppofé , le tranchant étant
defious. On dilp.ofe enfuite de même les quatre
autres, & dans un feus inverfe. On place fur
ces huit labres les deux premiers tafiéaux intermédiaires.,
l’un dans le fens invèrfe de l’autre. On
place de même un deuxième lit de huit fabres, 8c
lur celui-ci les tafiéaux correfpondans. On continue
ainfi jufqu’au dernier l i t , qui eft-fermé &
arrête par les deux taffeaux fupérieurs. On 'les
frappe avec force pour que les fabres foient pinces
dans les entailles, que le fyftème foit.folide, St
que par conféquent il n’y ait aucun baiotemenf.
Gomme les fourreaux de fabres doivent être un
peu forcés dans ces entailles , les tafiéaux de
chaque afîéroblage ne fe joignent pas parfaitement
; les deux lapé rieurs dépafient toujours les
•bords de la caiffe , de manière qu’il eft nécefiaire
de les rogner à fleur de ces mêmes bords, pour
pouvoir la fermer bien hennéti quement ; par ce
moyen on eft toujours fur de faire pofer le couvercle
for les tafiéaux , de façon à les pverfîér.
La diftance des' tafiéaux aux bouts de la caiffe
a été déterminée pour que d’un côté les anneaux
des bracelets fopérienrs appuient contre eux, &
que de l’autre, les extrémités des branches des
dards appuient contre ceux oppolés. Par ce moyen
il ne peut y avoir de bafolement longitudinal,
mais il faut avoir foin que les entailles foiertt
bien jolies en largeur & en hauteur; autrement,
comme il y a toujours un jeu de o mèt. 004 ou
o met. 00b entre les-calottes des fabres & les parois
intérieures des petits côtés, le bal©feraient
qui en proviendrait ferait feul fufiifan't pour ceca-
fionner des chocs entre les gardes d’un lit & les
quilions de celui inférieur.
Le couvercle eft fixé par < quinze ou feize
grandes vis a bois. Le fond St les côtés font clonés.
La caifle eft de plus enveloppée par deux cercles
de 2 mèt. 90-environ de long qui fe mettent à
o mèt. o&o des bouts, & qui le croisent d’uné
petite quantité. Chacun de ces cercles eft cloné
par feize petits clous ; enfin les arêtes de la caiffe
font arrondies aux endroits de leur pafiage. Cette
caiffe pèfe, étant remplie, 160 kilog., Si coûte
6 fr. 90 cent..
CaiJJe pour les Jabres de cavaleire légère. Le fyftème
d’en caiffe ment du fabre de cavalerie légère-eft
le même que celui du labre de cavalerie de ligne.
Cette caifié pèfe, étant remplie-, 1 lcilog.,
coule 6 fr. 02 cent., 8d contient comme celle des
fabres de cavalerie de ligne, quarante fabres.
CaiJJe pour les Jabres d’ infanterie. Cette caifié
contient cent labres en treize lits, dont douze de
huit, 81 le dernier, fopérieuT, de quatre feulement.
Les labres font placés à plat, alternativement la
mouture contre le bout d‘ans: chaque lit, les tran-
chans tournés du même coté, do manière: que
«Ràtre pontets foient en deffus & quatre en def-
jtus excepté dans le dernier lit , ou ils font dif-
pofés de façon à ce que tous leurs pontets foient
‘défion-s. On fe fert , pour cet emballage , die
vingt-cinq liteaux horizontaux & de huit verticaux
cloués contre les parois intérieures des. grands
eôtés, fervant à déterminer quatre rainures verticales
, dans lefquéïles entrent ces liteaux horizon-
n’en met point entre les taffeaux extrêmes 81 les
bouts, pour que les fers loient préfervés de la
rouille qu’occafionneroit l'humidité de cette paille.
La lance eft placée, les vis à boucles en deffus;
trois laffeaux fe placent for chaque lit, un dans le
j milieu , & les deux autres vers les bouts de la caifié.
| Us font encaftrés dans les rainures que forment
douze liteaux verticaux cloués chacun par deux
clous contre Les parois intérieures des grands
côtés. Ces tafiéaux ou liteaux horizontaux font
d’une épaifleur fuffifante pour préferver les vis à
boucles de tout choc. Ou place aufii tranlverfalé-
ment trois treffes de paille à la hauteur de chaque
taffeau. Le lit de lances fe place deffus : on élire
en hauteur cette treffe dans l ’intervalle des ham-
■ pes , pour fixer chaque lance de manière à ce
, quelle n’ait aucun halotemeut latéral ; pour préferver
farix. On commence par introduire Si placer au
fond de la caifié un de ces derniers 'liteaux du côié
oùles quatre pontets doivent être en defious. On
garnit le fond* d’une couche de paille pour pré-
ferver les fourreaux du frottement contre le bois;
les liteaux horizontaux garantiflént les quatre pon- '
tels qui font en defious ; on enveloppe les bouts
de fabre avec, de la paille trefiee, pour empêcher :
que ces fabres ne bougent dans le fens horizontal.
Dès que la treffe a parcouru le lit , on en reploie le
bout reliant par-deffus; on place enfuite un liteau
horizontal à chaque bout 5 01a recouvre le tout;
d’une nouvelle couche de paille, 81 on difpofe le
deuxième lit de fabres que l’on fait comme le pre- ■
mier j on opère de même à l’égard des dix autres. !
Arrivé au dernier li t , on difpofe les quatre fabres
comme il eft dit ci-deffus, 81 les quatre pontets
en defious, dé telle forte qu’ils piaffement leur
courbure en fens oppofé j on recouvre le'tout de
paille.5 on pofe le couvercle deffus un peu, forcé ;
on le fixe par quatorze grandes vis à bois. Le
fond 81 les côtés font cloués; on cercle à chaque
bout la caifié, ayant eu foin d’avoir préalablement
arrondi lés arêtes au pafiage de ces cercles,
comme il a été dit à l’égard des encaiffemens dés
fabres de cavalerie. Chaque cercle eft cloué de
quatorze à feize petits clous.
, Çette caiffe pèfe, étant remplie, 160 kilog.,
& coûte 4 fr- 5o cent.
CaiJJe pour les Jabres â? artillerie. L’encaiffe-
ïnent des fabre's d’artillerie eft le même que celui
des. fabres d’infanterie; mais comme ils n’ont
point de courbure, on met les pontets du premier
lit tous en deffus & fans mettre de liteau fous ce
lit, de manière qu’il n’y a que vingt-quatre liteaux
horizontaux dans cette caifle ; le dernier lit de quatre
fe place de même, mais les pontets en deffous
comme pour lès\fa lires d’infanterie. Il faut avoir
foin, dans l’eucaifiément de ces deux efpèces de
fabres, de bien répartir le lit de paille for chaque
rang, pour éviter que les pontets n’éprouvent quelque
frottement. .
Celte caifié pèfe, étant remplie, i 58 kiL, 81
coûte 4 fr- 5.0 cent.
CaiJJe pour les lances. Cette caiffe contient cinquante
lances, par lits de dix lances chacun; les
dix d’un même lit ont la pointe tournée d’un
même côté, 81 d’ un lit à l’autre elles font placées
fanots fur lames. On commence par. garnir tranf-
verlalément d’uiie couche de paille coupée , d’une
longueur égale à la largeur de la caiffe, le fond
dans l’efpace compris entre les trois tafiéaux ; on
de celui vertical, on pofe les trois taffeaux
; deffus, on garnit de nouveau d’une couché de paille
tranfverfale, 81 on opère pour le fécond lit 8t le
fuivant comme il vient d’être dit pour le premier.
Le couvercle eft viffé par-deffus de manière àaffu-
I jettir.le tout. La caiffe, ainfi fermée,,, eft enveloppée
de trois cercles , deux à chaque bout, 8c un au milieu.
Chaque cercle eft fixé par feize-dous.
-Cette caiffe pèfe, étant remplie, 171 kil.., Si
colite 6 fr. 7 cent.
CaiJJe pour les haches de campement. Cette
5 caiffe contient cent haches for cinq lits horizontaux.
Oa place d'abord une hache couchée à pljat,
' le manche parallèlement au bout de la caiffe, foia
derrière touchant à plat la paroi intérieure de cè
bout; on place la fécondé d’une manière inverfe',
le fer contre le bout; de forte que le bout de fou.
' manche entre dans la courbe concave que fait le
deffous de cette hache 81 foit appuyé contre ; cès
deux premières haches ainfi placées, on pôle fur
chaque partie métallique im bout d’écliffe de la
même longueur que celle partie, & deftiné à frapper
ter les deux haches fuivant es ; après quoi on
place la troifième h a ch e le manche parallèlement
à ceux des premières , de façon que fou tranchant
pofe près du derrière de la première, 8c qu’elles
foient ainfi dans une fi (nation oppofée ; la quatrième
hache fe place par rapport à la troifième
comme la fécondé par rapport à la première, & de
plus elle eft pofée far celte fécondé de riiêtne dans
une fil nation oppofée, On placé de nouveau deux
bouts d’écliffe fur ces deux haches; les deux fui-
vantes font placées dos à dos des troifièjne 8c qua-
j 1 rième, 8c ainfi de fuite , en obférvant que chaque
fyftème de quatre, difpofées en (r’elles , comme il
vient d’être dit pour les quatre premières, s’ap-
j piiie dos à dos l’un contre l ’autre,
j Le premier lit formé, on place deffus & le long
j de chaque grand côté de !a caiffe, des édifiés,
1 pour ifpler entièremen^ce lit de celui qu’on éta-
j bli t par-dèffus. Ce fedond lit , ainfi que les fuivans
fe fait dé la même manière que le premier, ayant
! foin de faite repofér la première hache for la pre