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modèle, excepté cependant que le* dimenfions
font-plus foibles , & que la garde n’eft compofée
que de deux branches. Poids du fabre complet,
_2 kil. 294 ( 4 Hv. 11 onc. ).
La monture de Pancien modèle du fabre de cavalerie
eft compofé , i°. d’une poignée en bois ,
garnie d un double fil de laiton & de deux viroles,
dont l’une eft à la partie inférieure & l’autre à
celle lupérieure ; 20. d’une coquille & de trois
branches, dont celle principale eft pour ainft
dire le prolongement de cette coquille, & fe fixe
dans un pommeau rond ; la fécondé, ayant la
forme d un S , eft brafée par fes extrémités fur la
première & fur la coquille; la troifième va du
milieu de la fécondé jufqu’au milieu du bord de
la coquille, qui, comme les branches, le pommeau
& les deux viroles, font en cuivre laiton.
Sabre de gendarmerie à cheval. Lame droite ,
non évidée , ayant o mèt. 8790 ( 3a pouc. 6 lig. )
de longueur , & pefant o kil. 5yo ( 1 liv. 2 onè.
4 gros). Fourreau en cuir de vache , fort &
noirci , fans fût en bois ni alaifes, ayant une
chape & un bout en cuivre laminé, lefquels font
femblables à ceux du fabre de cavalerie. Garde
(elle eft compofée d’une branche principale & de
deux autres jointes enfemble par une palmette &
des fleurons : le tout coulé du même jet) & calotte
en cuivre- laiton. ( Il eft laminé- pour cette
dernière pièce. ) Poignée en bois, recouverte d’un
double fil de laiton tors. Poids du fabre complet,
environ 1 kil. 162(2 liv. 6. onc. ).
Sabre d*artillerie légère. Lame cambrée de
O mèt. 022-6 ( 10 lig.) , & évidée, ayant o mèt. 5o5ô ( 22 pouces ) de longueur, & pefant o kil. 534 ( 17 onc. 4 gros). La monture eft celle du I
modèle de l’artillerie de la marine , à laquelle eft
adaptée une branche pour former la garde. Fourreau
auffi de même que celui du fabre d’artillerie
de la marine. Poids du fabre complet, 1 kil. 407
(2 liv. i 5 onc.) environ.
Ce labre eft celui que l’artillerie légère eut lors
de fa création; mais peu de temps après elle fut
armée de celui des chafleurs à cheval. -
Sabre d’artillerie à pied. Lame à deux tran-
chans, à foie plate , à pans creux , & terminée en
langue de carpe, ayant o mèt. 4871 (18 pouces )
de longueur, & pefant o kil. -581 ( 1 liv. 3 onc. ).
Fourreau à alaifes & en cuir de vache, noir, ayant
une chape & un bout en cuivre laminé. La monture
eft compofée d’une croifée & d’une poignée
en cuivre , coulées enfemble. ( Cette poignée a la
figure d’un'cou d’aigle , & la tête de cet oifeau
forme en quelque forte le pommeau. ) Poids du
fabre complet, environ 1 kil. 162 ( 2 liv. 6 onc.).
Sabre de grenadier. Lame cambrée de o mèt.
0222 ( 9 lig. ) , non évidée , ayant o mèt. 5953
(22 pouces) de longueur & pefant o kil. 551
( ï liv. 2 onc.). Fourreau en cuir de vache,
noirci, fans alaifes, garni d’un bout & d’une
chape en cuivre laminé; à la chape eft fixé un
tirant ou courroie pour le même ufage qu’au mo*
dèle aftuel. Monture en cuivre laiton. Elle eft
compofée d’une poignée à greffes hélices & d’une
garde dont la partie fupérieure de la branche fe
loge fous le pommeau, & celle inférieure fait angle
droit avec la croifée, qui eft du même jet. Poids
du fabre complet, environ 1 kil. 284 (2 liv,
10 onces ).
Sabre d’artillerie de la marine. 11 ne diffère de
celui de l’artillerie de terre qu’en ce que la lame
n a pas de pans creux, que la poignée repréfente
un cou & une tête de lion , & que le fourreau eft
fans alaifes. Sa pefanteur moyenne eft de o kil. 346
( 2 liv. 12 onc. ).
Sabre d*abordage pour la marine. Lame légèrement
cambrée, ayant de chaque côté une gouttière
qurrègne le long du dos -; elle a o mèt. 6224
(^pouces,) de longueur, & pèle o kil. 58i ( 1 liv.
3 oùc. ). Fourreau de même que celui du fabre de
grenadier, mais proportionné à la lame. Gardé
(elle eft compofée d’une branche principale qui
va lé loger dans le pommeau , & dont le prolongement
inférieur & élargi forme la coquille , & les
deux autres branches, de la forme d’unS, font
placées parallèlement enlr’elles) & poignée ( cette
poignée eft à grofîes hélices comme au fabre de
cavalerie) en cuivre laiton. Poids du fabre complet
environ 1 kil. 346 ( 2 liv. 12 onces ).
Au modèle aCtuel du labre d’abordage , la lame
eff cambrée & évidée; elle a de longueur o mèt.
7480 (27 pouc. 8 lig .). Monture en fer; garde
loi*niée par une coquille en 1er forgé, avec branches
portant une pièce de tôle bombée, deftinéeà
couvrir la main du foldat ; poignée en bois, à huit
pans, logée dans un étui en tôle; calotte compofée
dune douille en tôie & d’un chapiteau en 1er forgé
avec bouton & rebord. Fourreau en cuir de vache
-fans alaifes; chape en cuivre laiton avec boulon
double olive ; bout eii cuivre avec bouton du
même métal. Il pèfe 1 kil. 4° ( 2 liv. i 3 onces
6 gros ).
Sabre de grojje cavalerie y modèle de l’an il.
Lame droite, à deux gouttières. Fourreau en tôle
forte avec fut en bois. Garde, calotte & virole en
cuivre. Poignée en bois , ficelée & recouverte
d’une bafané noire , &c. Il pèfé 3 kil. 197 (6 liv.
8 onces 4 gros ).
Il fert aux carabiniers & aux cuiraffiers.
Sabre de dragons, modèle de l’an 11. Il ne
diffère du précédent que par le fourreau qui eft en
cuir fort, & don.$- la garniture eft en cuivre laminé.
Il pèle 1 kil. 856 ( 3 liv. r i onces 5 gros).
11 n’eft plus en ufage, le fourreau en cuir ayant
été remplacé par un fourreau en tôle.
Sabre de cavalerie légèrey modèle de Fan jfe
Lame cambrée de o mèt. 0519 ( 1 pouc. 11 lig.)
de flèche & évidée. Fourreau en tôle forte avec
fût en bois. Garde & calotte en cuivre. Poignée en
bois, ficelée & recouverted’unebafanenon'c,&c.
Il pèle 2 kil. 997 ( 6 liv. l once 7 gros ).
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Il fert à l’artillerie légère , aux chafleurs & aux
huflaïds.
Sabre d*infanterie ( dit briquet ) , modèle de
l’an H* Lame cambrée de o mèt. 0203 (9 lig.)
de flèche, non évidée. Fourreau en cuir , garni en
cuivre laminé. Garde & poignée én cuivre, coulées
d’une feule pièce. Il fert à toutes les troupes
à pied. Il pèfe 1 kil. 340 (2 liv. 11 onces 6 gros).
JSfota. Les fabres de l’ex-garde étoient : i°. Celui
des grenadiers à cheval, portant une grenade enflammée
entre les trois branches en S , de la garde ;
laine à la Montmorency; fourreau recouvert pref-
qu’entièrement en cuivre laminé. 2°. Celui des chai-
leurs à cheval, dont la lame eft prefque fembla-
bleà celle du modèle de cavalerie légère; monture
à croifée, ayant une feule branche ; ■ fourreau analogue
à celui des grenadiers à cheval. 3°. Le fabre
de grenadiers à pied, ayant la lame éyidée, longue
de O mèt. 649 ( 2 pieds) & cambrée de o met.
027 ( 1 pouce) de flèche ; fourreau en cuir , bout
& chape en cuivre, cette dernière pièce ayant
une olive du „même métal. 4°* Sabre de fapeurs-
Lame légèrement cambrée, évidée, ayant un pan
creux dans toute la longueur du dos, qui eft taillé
en fcie. Cette lame a o mèt. 724 ( 2 pieds 3 pouc. )
de longueur & o mèt. o54'(2 pouces ) de largeur au
talon.; Fourreau en cuir avec fût en bois, garni en
cuivre. Poignée en cuivre, furmontée d’une tête de
coq à croifière , terminée par des têtes de lion. Il
pèfe 2 kil. 432 (.4 liv. 14 onces 6 gros ). • -•
Ces; ,1’ab res étoient finis & polis avec plus de foin
que ceux des troupes de ligne.
Voyez au mot Sabre pour les nouveaux modèles
qu’on appelle modèles de 1816.
Modèles de mentonnets & anneaux des bombes.
Les modèles de mentonnets font-en cuivre &. de
-deux parties réunies par des repères; leurs queues
ou tenons, mis en place, ainfi que les trous du
globe „qui les reçoivent, ne font pas dirigés vers
.foucentre, mais ils font parallèles à l’axe vertical
de ce même globe , afin que lorfqu’on enlève lé)
modèle, les mentonnets né foient pas entraînés'
avec lui, & relient engagés dans .le fable avec lès
anneaux; chaque par lié eft enfuite retiréeSéparément.
•
Les anneaux en fer devant flotter dans les trous
des mentonnets, on enduit de terre délayée la
partie droite de chaque anneau , & on les fait'
bien féclier avant de les employer : eu uettbyànt la
bombe, cette terre defl’échée tombe, & l’anneau
^gagé a pour lors tout le jeu qui lui eft néceffau
e.
Modèles de jet des projectiles creux. Il eft en
ûois', de deux pièces-; la- tige conique eft de la-
hauteur, des chaffis portant la barelte , & la patte ,
qur eft plate &. amincie du côté qui touchera au
projeaile.: Réunies, elles fe placent en moulant
dans celui des angles du chaffis fupérjeur qui n’a
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pas de prifme, la patte touchant au globe, & la
baie du cône de la tige en haut. On conçoit que
lorfque ces pièces font enlevées, leur empreinte
laifîe dans le fable un vidé communiquant d’une
part, au moule, de l’autre au deffus des chaffis,"
& que c’eft par cettè ouverture qu’on introduit la
matière en fufion.
MONTER u n f u s i l . Cette opération s’exécute,
dans quelques manufactures, par deux ouvriers,
dont l’un fe nomme monteur y & l’autre équipeur.
Quelquefois le même ouvrier fait l’ouvrage de
Péquipeur & du. mon teur ; alors il prend le nom
â’ équipeur-monteur; mais, dans les deux cas, la
férié du travail eft toujours la même. On délivre
au monteur un bois ébauché, un canon garni de
la baïonnette, une baguette, une platine en
blanc, c’eft-à-dire, qui n’eft pas trempée, 6c
toutes les vis, garnitures & refforts de garniture.
La baïonnette eft ordinairement ajuftée fur le
canon par un autre ouvrier, qui la fixe par la
virole., & enlève la partie du canon qui déborde,
à l’aide d’une fraife, jufqu’à ce que la ti*anche
de la bouche affleure jufte la tranche fupérieure
de la douille. Il commencé par calibrer le bois
au moyen d’un gabari , & il le dreffe fur toutes
fes faces. Il le coupe de la longueur convenable,
& il fait le logement de la plaque de couche
qu’il met en bois, & qu’il fixe au moyen de»
deux vis.
11’ fait le logement du canoil avec des rabots
& écouènes façonnés pour cet objet, & il place
le canon de manière qu’il foit enfoncé dans le
bois de la moitié dé fon diamètre fur toute fa
longueur. Il fait Té logement de la capucine,
dégroiïit le devant du bois, de manière à pouvoir
mettre la capucine en place; il ajufte enfuite la
grenadière , & enfin l’emboucboir. Il fait lé logement
de la baguette au moyen d’une grande
mèche de vilebrequin, qui eft ordinairement’
foudée au bout d’une baguette en acier, dont
on a équarrr la tête pour la loger dans la mon-,
ture du vilebrequin.
Il plane la croffe, arrondit la poignée, en fe
guidant avec lès pentes & calibres de poignée.
Tl fait le logement de la platine au moyen de dif-
ferens cifeaux, bécs-d’àne, gouges, & de mèches
de divers calibres, de manière à loger exactement
lés différentes partîès de cette pièce , fans
gêner leur mouvement , & de façon que les têtes
dé vis portent au fond de leur logement. Il perce
lès trous des grandes vis, & place le porle-vis.
I/équipeur prend alors le fufil, met en bois
l ’écuflbn de la fous-garde ; il fait le trou de la
vis de culaffe, celui du logement de la détente;
il perce ou pique la détenté, met la goupille en
place, règle le fer de la détente, & fait marcher
la platine, puis il met en bois les refforts de
garniture & il râle les vis.
• DansTes modelés d’ariries de 1816, la détente