Artillerie à cheval , deux mille fix cent trente-
deux.
Artillerie de l’ex-garde , deux cent feize.
Pontonniers, mille quatre-vingt-douze.
Ouvriers , mille cinq.
Ouvriers de l’ex-garde , dix-neuf.
Canonniers vétérans, mille trois cent qnatre-
vingt-fix.
Armuriers , quatre-vingt-dix-neuf.
Ecoles d’application , quatre-vingt-onze.
Examinateur des élèves, un.
Ecoles des régimens , trente-trois.
Employés, trois cent quatre-vingt-dix-huit.
Employés de l’ex-garde , neuf.
Train d’artillerie , fept mille fix cent quarante-
huit.
Train d’artillerie de l’ex-garde, quatre cent
foixante-un.
Canonniers gavdes-çôtes , douze mille cent.
Canonniers fédentaires, trois mille trois cent
quatre-vingt-huit.
T o ta l, quarante-trois mille quatre cents.
Pour le pied de guerre.
Etat-major , y compris les officiers-généraux ,
peut dix.
Artillerie à pied, dix-fept mille,huit cent quarante.
Artillerie à cheval, trois mille fept cent quatre-
vingt-quatre.
Artillerie de l ’ex-garde, deux cent feize,
Poùtonniers , mille fix cent vingt.
Ouvriers, mille cinq cents.
Ouvriers de l’ex-garde , dix-neuf.
Canonniers vétérans, mille trois cent quatre-
yingl-fix.
Armuriers | quatre-vingt-dix-neuf.
Ecoles d’application , quatre-vingt-onze.
Examinateur des élèves , un.
Ecoles des régimens, trente-trois.
Employés , trois cent quatre-vingt-dix-huit.
Employés de l’ex-garde, neuf,
Train d’artillerie, neuf mille fix cent quatre-
yingt-quatre.
Train d’artillerie de l’ex-garde, quatre cent
foixante-un.
Canonniers gardes-côtes, douze mille cent.
Canonniers fédentaires, trois mille trois cent
quatre-vingt-huit. ' -
T o ta l, cinquante-deux mille fept cent trente-
neuf.
Depuis l’organifation ci-deffus détaillée , juf-
qu’à l’époque du 3o mars 1 8 1 4 , le corps de l'a r tille
r ie a éprouvé un grand aecroiffement dans fa
force ; les guerres continuelles ont néceffité les
augmentations & modifications indiquées ci- ,
après : I
l° . Une çompagnie de dépôt a été créée poqr J
chaque chaque corps de l’arme. ( Décret du ig
mars 1809. )
2°. La réunion de la Hollande à la France a
porté le nombre des régimens à pied à neuf5celui
des régimens à cheval à fept ( le feptième fup-
pnmé depuis ) ; celui des compagnies d’ouvriers
à dix-huit ; celui des compagnies d’armuriers à
cinqj celui des bataillons du ti’ain à quatorze;
celui des compagnies de canonniers vétérans à
dix-neuf ; & enfin, celui des direâeurs à quarante
trois. [Décrets des 18 août, i 5, 19 & 21
fepfembre 1810.)
3°. Création de quatre emplois de colonels , de
dix de majors , de quinze de chefs de fiatailion,
& de dix de capitaines à réfidence fixe &. à vie,
à ajouter aux trente créés le 9 feptembre 1806,
ce qui portoit le nombre de ces derniers à quth
rante. ( Décret du 3o avril 1811, )
4°-. Augmentation par chaque régiment d’artillerie
à pied de quatre compagnies. ( Décret
du 21 janvier 1813. )
5°. Autre augmentation de deifx compagnies
pour chacun des régimens à pied & d’une pour
chacun des régimens à cheval, portant les numéros
1 ,2 , 3 & 5. (Décret du Ier. août i 8i3. ),
6°. Formation d’un troifième bataillon de pontonniers,
fort de fix compagnies. [Décret du 18
avril i 8ï3. )
7°* Le premier bataillon de pontonniers de dix
compagnies eft porté à quatorze. [Décret du 18
novembre i8l 3. )
8°. Le deuxième bataillon de pontonniers de
fix compagnies eft porté à huit [décret du Ier.
décembre i 8i3. )
9°. Le^ nombre des bataillons du train étoit
fixé à huit à l’époque du 20 vendémiaire an 11,
& il fut porté fucceffivement à dix, par décret du
3 complémentaire an i3; à onze par celui du 12
brumaire an 14 ; à douze par une décifion du 3.novembre
1807; à treize par décret du 22 août 1808,
& enfin à quatorze par décret du 18 août i8iQCes
bataillonspouvoient être dédoublé^ en temps
de guerre, & ceft ce qui eut lieu, excepté à
l’égard du quatorzième.
Tous ceux de ces bataillons qui étoient employés
aux armées dévoient être commandés
chacun par un chef d’efcadron , & recevoir un
accroifiement dp compagnies; mais dans l’année
i 8i3 , les autres bataillons ayant été mis fur
le pied de guerre, furent afiujetlis à la même
: organifation.
io°. Comme on l’a déjà; vu, quinze compagnies
d’ouvriers furent ponfervées dans l’organifation
du 20'vendémiaire an 1.1 ; par décrpt du i5
meffidor an i 3 , une feizième fut ajoutée à ee
nombre; par autre décret du 18 'août 181Q, la
. formation de deux nouvelles compagnies en porta
•le nombre à dix-huit; enfin, par décret du 10 mars
1812 , il en fut créé une dix-peuvièpae uniquement
» compofée d’Efpagnols,
H». À la compagnie d’armuriers créée paf
arrêté du 4e. jour complémentaire an 1 1 , il en fut
ajouté deux le 10 brumaire an 14$ la'première
fut dédoublée le 10 mars 1806, ce qui en porta le
nombre à quatre; une cinquième fut formée le 21
fepiembre 1811, & enfin une fixième le 25 novembre
i 8i3 , fous le numéro 5 bis.
12°. L’organifation du 20 vendémiaire an 11
avoit porté de treize à quatorze le nombre des
compagnies de canonniers vétérans; cinq nouvelles
compagnies, furent enfuite ajoutées aux
quatorze, favoir : deux le 21 floréal an 11 , deux
autres le 3 thermidor dé la même année, & enfin
une dernière, fous le numéro 19, par la réunion
de la Hollande à la France.
i3°. On a déjà faitobferver que le renouvellement
de la guerre avec l’Angleterre avoit engagé
à récréer cent Compagnies de canonniers gardes-
côtes; ce nombre a été porté depuis à cent vingt- j
cinq & enfuite à cent quarante-cinq.
Indépendamment de ces cent quarante-cinq
compagnies de canonniers gardes-côtes,il exiftoit
trente-trois compagnies fous la dénomination de
canonniers gardes-côtes fédentaires, créées le 8
prairial an 11.
14°. L’artillerie de la garde des- confuls, qui
ne confiftoit originairement qu’en une feule-compagnie
à cheval i fut compofée , pour l’ex-garde ,
d’un état-major, officiers quarante-quatre,-fous-
officiers & employés, vingt-deux.5*
D’une artillerie à cheval, officiers vingt-quatre,
fous-officiers, foldats & employés, fix cents.
D’une artillerie à pied (vieille garde) , officiers-
Vingt-quatre, fous-officiers, foldats & employés,
fept cent vingt.
D’ouvriers pontonniers ( vieille garde ) , officiers
quatre, fous-officiers, foldats & employés, cent
cinquante.
D’une compagnie de vétérans, officiers deux,
fous-officiers, foldats & employés , foixante.
D’une artillerie à pied (jeune garde), officiers
cinquanle-fix, fous-officiers, foldats & employés,'
mille neuf cent quatre:
D’un état - major du train , officiers vingt-
deux, fous - officiers, foldats & employés, -Vingt-
deux.,
Troupe du train, officiers quarante-neuf, fous-
officiers , foldats & employés,, trois mille neuf
cent un.
D’employés , fous- officiers & foldats, dix-neuf.
D’après ces innovations , la force du corps étoit,,
a l’éppque du 3o mars 1814» de cent trois mille
trois cent trente-fix hommes fur le pied dé
gugrrë.
La France fe trouvant alors en état de paix, il
êloit impoffible de conferver l’armée fur le pied de
guerre; à cet effet le Roi, par une ordonnance
éu 12 mai.1814, régla la force du corps ainfi qu’il
fuit..
État-major-général.
Un lieutenant - général, premier infpeôleür-
géüéral.
Neuflieulenans-générauXjinfpeHeurs-généraux.
Douze maréchaux-dé-càmp , dont huit comman-
dans d’école t deux membres du comité central de
l ’a r tille r ie , un commilTaire près l’adminiftration
des poudres & falpêlres , & un employé extraordinairement.
Trente colonels - direôfeurs d’arrondifiemens ,
dont huit dire&eurs des arfenaux de conftruèlion
dans les arrondiffemens.
Un colonel, dire&eùr-général des manufactures
d’armes.
Un colonel, directeur-général des fontes.
Un colonel, direCteur-général des forges.
Deux colonels, membres du comité central.
Dix majors , fous - directeurs ou infpeCteurs
d’établiffemens.
Quarante chefs de bataillon , idem.
Quarante capitaines en réfidence, à vie. —
Total , cent quarantë-fépt.
RÉGIMENS A PI EH.
Etat-major. Un colonel, un major, cinq chefs
de bataillon, un quartier-maître, deux adjudans-
majors , quatre adjudans-fous-officiers, un artificier
en chef, un tamboiir-major , un caporal-
tambour, huit muficiëns, un maître tailleur, un
maître cordonnier, un maître armurier. — Total,
vingt-huit.
Force d’une compagnie. Un capitaine en premier,
un capitaine en fécond , un lieutenant en premier,
un lieutenant en fécond , un fergent - major ,
quatre fergens., un fourrier, quatre caporaux,
quatre artificiers , quatre ouvriers ( dont deux
en fer & deux en bois) , douze canonniers de première
claffe, trente canonniers de deuxième clafle,
deux tambours. — Total, foixante-fix hommes
fur le pied de paix ; le pied de guerre n’eft pas fixé.
Force d’ un régiment für le pied de paix.
Etat - major , officiers dix ,, fous-officiers &
canonniers dix-huit.
Vingt-une compagnies, officiers quatre-vingt-
quatre , fous - officiers & canonniers mille trois
cent deux.
Total pour un régiment à pied , officiers quatre-
vingt-quatorze , fous-officiers & canonniers mille
'trois cent vingt.
Force des huit régimens , officiers fept cent cinquante
deux, fous-officiers & canonhiers dix mille
cinq cent foixante.
rÉGIMTENs1 a ch e v a l .
État-major. Un colonel, un major, trois chefs
d’efcadron , un quartier-naaitre , un adjudant