
fepare neft percée que de deux trous à cartouches.
11 eft coufu derrière la pateletle, à la hauteur de
1 ouverture de la boîte, un recouvrement en h a fane
noire.
La boite & la patelette font d’une feule pièce ,
en cuir noir de vache étiré , la chair en dehors,
lies deux bouts de la boite font en cuir femblable,
mais en pièces rapportées. Ils font arrondis par
le haut & bordés , tout au pourtour , en cuir de
vache ou veau corroyé. Il y a une traverfe à la
partie fupérieure du derrière de la boîte , qui n’eft
coufue que par les extrémités & le milieu, de manière
à laifler deux pafians pour les bouts' de la
banderollë. La martingale , deftinée à fixer la giberne
fur le vêtement de l’homme , eft en buffle
& coufue derrière la boîte, fous la traverfe du
coté gauche; elle traverfe la bordure de l’angle
du bout de la boîte. Sur le devant extérieur, de
la boîte eft placée une boude de forme carrée,
en bafane noire , pour contenir la pièce graffe &
les pierres de rechange..
Il y a fous la giberne trois boucles en cuivre,
retenues par des enchapures en cuir noir; la
boucle du milieu , deftinée à recevoir un conlre-
ianglon fixé au-deffous du milieu de la patelette,
a l’ardillon en dehors; celles.de côté, deftiuées à
recevoir les conlre-fanglons de banderollë, ont
les ardillons en deffous.
Les courroies de bonnet font placées entre ces
bouclés & lés extrémités de la giberne.; elles font
coufçes à la giberne. Il y a des paffans en 'cuir
noir pour recevoir ces courroies.
La banderolle d’artillerie eft en buffle blanc , &
porte à chaque extrémité un contre-fanglon def-
tiné à l’arrêter dans les boucles placées fous, la
boîte de giberne/
Le porte-baïonnette eft coufu au bord de la banderolle
, de manière à fé trouver placé au'coté
droit de l’homme, lorfqu’il efl revêtu de cet,équipement.
-Sur le deffus du coulant eft placée une boucle
en cuivre , retenue par une enchapure en buffle
qui porte un pallant. Ils fontdeftiriés à recevoir le
contre-fanglon du fourreau de baïonnette./
Giberne d’artillerie à cheval. La giberne d’ar- I
tillerie à cheval eft cambrée ; le bois eft percé .de J
deux anges de longueur différente ; celle du côté
droit eft deftinée^à recevoir un paquet de çar- j
touches ; celle du côté.gauche., qui eft plias courte,
eft deftinée-à rece voir la pièce graffe ,.les pierres
de rechange & le monte-reffort.
La cloifon qui Tépaxe les deux auges .eft per.cée.
de deux trous ; l’uni par-devant., pour la fiole à
l’huile ; l’autre, par-derrière , pour le tire-balle.
La boîte fe compofédè trois pièces , une grande
& deux petites ; la grande forme le devant, le
deffous &r le derrière ; les petites forment les deux
bouts. La partie fupériéure de ces petites pièces
forme une encbapure pour retenir les demi-anneaux.
Les deux boijts de. boîte font bordés eu
cuir de veau ou de vache corroyé.
La patelette eft de deux morceaux , en cuir de
vache étiré & noirci fur chair; l’un forme le deffus
de la giberne & l’autre le devant. La couture
de réunion de ces deux morceaux & celle de jonction
de la pateletle au derrière de la boîte, contiennent
un jonc en veau ou en vache corroyé.
Le devant de la pateletle a fés angles arrondis;
elle eft bordée en cuir de veau en huile1.
Le contre-rfanglon , dëftiné à fermer la giberne,
eft coufu fous lë milieu du devant de la pateletle,
& s’arrête par une boutonnière , dans un boulon
en cuivre placé fous la boîte. La partie fupérieure
dé ce bouton eft à vis; la partie inférieure eft à
gorge & fe termine en cul-de-lampe.
Les oreilles de boite font en cuir noir étiré ;
elles font arrêtées par la couture d’enchapure des
demi-anneaux; ces oreilles font deftinées à couvrir
le bois de giberne. - ^
Le porte-giberne fe compofe de deux bandes en
i buffle, l’une longue & l’autre courte; ces. deux
bandes s’encbappent, par une de leurs extrémités,
par des boulons en cuivre à doublés faces féparées
par une-traverfe. •
L’e'xtrémite de la.grande bande oppofée à celle
qui forme l’èuchapure du demi-anneau de giberne,
eft arrondié St’ ornée d’ïfne plaque en cuivre en
demi-cercle:, dont le diamètre eft découpé de manière
à figurer trois dents de fefton. Cette plaque,
dont les angles font adoucis , eft retenue par Vois
rivets qui trâvërfent la bande & qui font affujeltis
en deffous au moyen d’une demi-plaque en cuivre
limé. .
La petite bande contieut, dans une encbapure
pratiquée à l’extrémité oppofée à celle qui palfe
dans le demi-anneau de gibërne, une grande
boucle en cuivre fondu & limé, à ardillons mobiles
en cuivre, dèftinée à.réunir la grande & la
petite bande, & à alonger ou raccourcir à volonté
le pôrlë-giberne/
GIGUE. Une montnre de fufil en gigue eft celle
où le bois, au lieu d’être cintré au-deffous de la
poignée , comme au modèle aôfuel du fufil de
guerre, a au contraire un renfort convexe en cet
endroit. Lès ï)ois de fufiis de chaffe font ordinairement
en gigue y
GIRANDE. C’efl, dans les feux de joie , un. af-
femblage de plufieurs milliers de fiifées volantes
de tous calibres , rangées par gradation dans une
caiffe , c’eft-à-dire , les plus petites au premier
rang , les moyennes au fécond, & les plus grofl’es
au milieu. C’eft ordinairement par une grande
girànde qu’on termine les feux d’une certaine
fomptuoiilé. .
GIRANDOLES. Ce font, dans les artifices de
réjouiflance, des cerclés garnis de fufées, 11 n’y a
de différence entre les girandoles & les foleils
tournais, que la pofition qu’on leur donne pour
les tirer; ce qui, en les mettant dans un autre
oint de vue, paroi t en,changer l’effet. Ces arti-
iices, placés verticalement, fe nom ment yb/eï/s y
& oirandoles j^quand ili> font difpofés horizontale
me ut. ( Voyez 1 \Art de l ’Artificier dans VEncyclopédie
méthodique. ) . ' ...
GITES. Poutrelles dont on fevfert pour,.la conf-
truGion des plates-formes, des canons de fi.égë &
de place. C’eft fur ,cès gîtes qu’on, place les ma- .
dïiers : ils doivent être , autant que faire fe peut,
bois de chêne bien fec. Ils ont 4 mèt._ 55
( i4 pieds Y de longueur;' 0 mèt. T 6a (6 pouc.)
d’épaiffeur; ô mèt. i35 (5 pouc.) de largeur.
Les poutrelles pour plates-formes de. mortiers &
de pierriers prennent le nom de lambourdes.
GLAÏVE. Sorte d’épée à lame mince , légère , & .
pointe aiguë/. On nommoit aufïi glaive une lance
mince & légère, armée d’une pointe longue & aiguë.
GLAND. Balle de plomb pour la fronde r coulée
en forme de gland, & empreinte quelquefois de
caractères..
GLOBE de feu. On appelle ainfi , dans l’artifice
de joie, toutes fortes 'd’artifices fplïériques , foit
par leur e f fe t fo ït par la figure du cartouche.
Globe de. -l’éprouvetté. Sphère en bronze,
fervant à:l’épreuve, des poudres; Il doit avoir
0 mèt. 189 (7 pouc. ) jufte dé diamètre , & 'être
régulier : par conféqueut, tous lés giands cercles
doivent ê Irë: égaux. IL y a cêpendaht un fénsôù
cela eft beaucoup plus effentiel : d’exaêlitude du
grand cercle qui paffe par l’oeil eft de peu d’importance;
mais, celle du cercle qui lui eft perpendiculaire
, .eft néce(Taire. Ce cercle eft celui fur
le plan duquel, tombe perpendiculairement Taxe
du mortier ., quand le. globe eft bien placé de-,
dans, & celui.qui décide.véritablement le yent.
\ Le globe fe porte au moyen d’un anneau appelé
poignée , terminé par un bouton taraudé , fe vif-
fan t dans, l’oeil -qui eft à écrou. On lui.; fubftitue
un bouchon en fer auffi taraudé, lôrfque le globe
eft placé dans lé mortier.
Il y a deux globes identiques pour chaque
mortier-éprouvette : il y en a voit précédemment
quatre , dont deux.avoienl p. mèt. 18.9 de diamètre,
& deux ,0 mèt. 190. Les deux premiers ,
déGgnés' fous le n°. 1 ; étaient. ordinairement
marqués de deux P; les deux autres, défignés.
foas le n°. 2 fer voient lprfq.ue le mortier , en
s évafant par le tir, avoit p mèt. 191 de calibré.
Le globe de l’éprouvette pèfe 29 kil. 370
( 60 liv. ). . , , • '
Globe. Modèle d’un proje&ile creux. On dif-
tingue dans ce globe’ ;
AètilleriE. |
i°. L’hémifphère fupéiûeur, qui eft percé d’un
trou rond au fomrriet pour recevoir l’arbre ou
pivot, & de ' deux autres trous longs ,. placés
fur une même ligne, paffaht par le centre, & à
'égalé diftance du premier, pour loger les modèles
des meùtonnets.
20. L’arbre en fer , pu le pivo t,. qui fuvmonte
ce demi-globe, auquel il eft affujettipar un écrou
formé dans la poignée intérieure : le bourrelet
de cet arbre, d’une hauteur quelconque., eft en
forme de cône tronqué dont la plus grande bafo ,
1 qui touche au modèle, doit avoir de diamètr.e le
plus grand diamètre de l’oeil ; le boulon excédant
eft à peu près de même groffeur que l’arbre à
noyau, & d’une hauteur télle^ qu’avec la hauteur
de fon bourrelet & celle du demi-globe , il
faffe le comnlémènt de la hauteur du châlïis fupéri
eur. ( Voyez l’article Arbre du noyau des projectiles
creux. )
3?. L’hémifphère inférieur, percé auffi au fom-
-met d’un trou roiid, fur les,bords duquel, font
rivées les parois d’uii tube creux , qui fait intérieurement
l’office d’une.poignée..
‘ 4°. Le fupport du demi-globe inférieur, portant
à une extrémité un rendement percé d’un
trou longitudinal affez grand, pour le. paffage
d’une règle en fer, & à l’auti/e extrémité un trou
plus petit qui reçoit une clavette à r effort.
Lorfque la partie fupérieure du globe eft mpu-
lée, le châffis retourné fur la planche, & qu’il
s,’agit de mouler l’autre hémifphère , fi rien ne
ïetenoit le demi-globe inférieur, quand on fou-
lève la moitié du châffis qui lui correfpond , il
ne manqueroit.pas de fe détacher du fable, ce
qui dégraderoit le moule ; mais au moyen du
fupport qu’on vient de décrire , on peut manoeuvrer,
fans danger : pour cela , avant de placer le
demi- globe inférieur dans l ’emboiterneiit de
l’autre partie, on introduit,de .dehors en dedans,
la tige du fupport; on place dans le petit trou
la clavette à reffort , & lorfque le fable eft ferré
dans le châffis, on foulève le fupport, puis mettant
dans le trou du renflement une réglette de
fer, portant d’un bout fur’un des bords du châffis,
ou maintient le fupport dans fa pofition au moyen
d’une,des nattes en bois pofée, en travers, & qui
fait l ’office d’un coin entre l’autre extrémité de
la régletté & le bord'oppofé du châffis.
Le globe, qui eft en cuivre ou en étain , eft
tourné rond , du diamètre moyen entre la grande
& la petite lunette de réception ; il eft légèrement
aplati au fommet de chaque hémifphère. {Voyez
{'les articles Châssis fervant au moulage des projectiles
creux, & Planche a mouler. )
GLOIRE. On donne ce nom , dans les artifices
de jo ie , à un foleil fixe d’une grandeur extraordinaire.
On en a fait dans les grandes réjouif-
fances.qui a voient jufqu’à JQ rqèt.^49 (6o pieds ^
de diamètre, y