
mobiles, deftince à recevoir & fixer le bout de la »
bande qui paffe devant le corps de l’homme. |
Sur le delïus du coulant, & ào mèt. o35 ( t5 lig.
6 points) du bord de l’ouverture, efl placée une petite
boucle en cuivre avec ardillon : elle eft fixée
au moyen d’une enchapure en bufïlej celte en-
cbapure porte un paffant en buffle. Cette boucle
& ce panant font deftinés à recevoir le contre-
fanglon de la chape du fourreau de labre.
a0. Le fabre d*artillerie, modèle de 1816. La
lame de ce fabre eft à deux trancha ns, à foie plate,
à pans creux & terminée en langue de carpe,
ayant de longueur o mèt. 487 (18 pouces ) ; fourreau
en cuir fort garni en cuivre laminé 3 la
monture eft compofée d’une croifée & d’une poignée
en cuivre, coulées enfemble3 la poignée a un
pommeau fymélrique des deux côtés, de maniéré à
pouvoir s’en fervir avec une égale commodité dans
le Cens des deux Iran cfi ans delà lame. Il coûte 10IV.
65 & pèfe 1 kil. 3 i8 (2 liv. 11 on. 1 gros). Longueur
totale , o mèt. 65o (2 pieds).
Le fabre d’artillerie fert aux troupes d’artillerie
à pied , aux troupes du génie & à celles du train
de ces deux armes.
Le baudrier de ce fabre eft le même que celui
du fabre d’infanterie 5 mais le fabre du train fe'porte
au moyen d’un ceinturon qui eft en buffle : il fe
compole de cinq pièces , la grande baude , le paf-
lant du fabre, la bande d’entre-deux, la bande
d’aflemblage & la petite bande.
La grande bande porte fur le devant une boucle
à plaque en cuivre uni, femblable à celle
décrite à l’article du ceinturon de cavalerie de
ligne.
Le paffant du fabre eft enté obliquement à l’extrémité
clé gauche de la grande bande 5 il eft d’un
feui morceau de buffle plié chair .contre chair3
fon extrémité inférieure eft coupée en fifflet-, de
manière à ce que la partie alongée foit oppofée à
la couture de jonâion avec la grande bande 3 le
deflous du pafîant doit être de o mèt. oio (4lig. 4
points) plus long que le deffus, pour dépaffer dans
cette proportion la coulure de jon&ion : fur le
milieu du deffus du pafîant, doit être fixée une
boucle en cuivre pour retenir le conlre-fanglon
du fourreau de fabre3 celte boucle eft tenue par
une ëïrchapure en buffle , qui eft recouverte par
un pafîant également en buffle.
La bande d’entre-deux eft fixée par fon extrémité
inférieure dans l’ouverture fupérieure clu paffant
de fabre 3 l’autre extrémité de cette bande
forme l’enchapure de l’anneau.
La petite bande fait fuite à la bande d’entre-
deux, dont elle n’eft féparée que par l’anneau
qu’elles contiennent, au moyen des enchapures
formées en pliant leurs extrémités chair contre
chair. Les angles des enchapures font coupés
obliquement, pour faciliter le jeu de la petite
bande31 extrémité de cette bande oppofée à l’an- I-
aeau contient un paflan-t'en cuivre , avec un tenon 1
faillant ; ce paffant eft fixé par une enchapure
formée eu pliant l’extrémité de la bande chair
contre «chair.
La bande d’affemblage eft fixée horizontalement
fous la bande d’entre-deux & fous la grande
bande , à la hauteur du deffous de l’anneau , dans
l’enchapure duquel elle eft prife 3 fa longueur e(t
telle qu’en fermant l’équerre que figurent la
grande bande & la bande d’entre-deux, les deux
bouts fervent de doublure à ces deux bandes.
Contre la bande d’aflemblage on fixe un pafîant
fous la grande bande , pour eu recevoir l’extrémité
lorfque le ceinturon du baudrier eft porté
en ceinture.
3°. Le fabre de cavalerie de ligne, modèle de
1816. La lame eft droite & à deux gouttières 3
elle a o mèt. 999 (36 pouc. 11 lig.. 3 points) de
longueur3 fourreau en tôle d’acier, fans fût en
bois, la cuvette faifant reffort fur la;lame pouiT’af-
fujettir dans le fourreau3 garde & calotte en cuivrej
poignée en bois, ficelée & recouverte de peau de
veau noircie, garnie de filigrane en laiton.-Ï1
coûte ( en 1821 ) 25 fr. Sy cent., & pèfe 2 kilog.
4775 (5 l iv .) 3 longueur totale 1 mèt. 187 (40
pouc. 10 lig.).-
Le fabre de cavalerie de ligne fert aux carabiniers,
aux cuirafîiers & aux dragons. Le ceinturon
de ce fabre eft en buffle3 il fe compofe de
trois bandes, une longue & deux courtes^- ces
deux dernières font fuccefîivement placées à l’une
des extrémités de la grande bande, de manière à
ce que la petite bande intermédiaire fe trouve fur
le côté de l’homme', & l’autre fur le devant. Ces
bandes font réunies par deux grands anneaux en
cuivre, retenus dans des enchapures circulaires
formées aux extrémités d.e chaque bande , en
pliant ces mêmes extrémités chair contre chair.
Pour faciliter la circulation des anneaux dans les
enchapures, les angles de ces derniers font coupés
obliquement 3 ces enchapures font retenues pay
une double couture3 l’anneau de jonc.fion des deux
bandes courtes porte le crochet en Cuivre def-
tiné à tenir le fabre relevé lorfque la cavalerie eft
à pied.
A l’éxt rémité, à droite de la grande bande,
eft pratiquée une boutonnière horizontale de
vingt-cinq millimètres , dans laquelle eft placé un
bouton en cuivre à double face, pour alonger ou
diminuer celte bande lorfque le ceinturon ne fp
porte pas en baudrier.
Chacun des grands anneaux porte une bélière
en buffle, dont l’extrémité fupérieure, pliée ch aie
contre chair, embraffe la baguette de l’anneau,
& eft retenue par un bouton en cuivre à double
face , dont la tige traverfe les deux parties de
buffle.
L’extrémité inférieure de chaque bélière porte
une boucle plate en cuivre, à ardillon mobile en
laiton 3 cette boucle eft retenue par une enchapure
formée en pliant l’extrémité de la bélière chah-
.contre chair5 la boucle’.enchâfle le buffle de-
manière à ce que la bélière puiffe s’alonger & fe
raccourcir à volonté.
Le bout de la bande courte formant l’extrémité
de gauche du ceinturon, porte un pafîant d’agrafîe
en cuivre, retenu par une enchapure à double
couture, formée en pliant l’extrémité de la bande
chair contre chair 3 ce pafîant a un tenon-d’agraffe
faillant. •
La grande bande porte une plaque à pointes &
u crochet, deftinée à fixer le ceinturon fur le-
devant du corps de l’homme : la plaque a fes
angles équarris 3 elle éft unie & cambrée.
Le pontet deftiné à fervir de pafîant au bout
de la grande bande , eft fondé par fes extrémités
au côté droit de la plaque 3 il porte un ardillon
mobile en laiton. Le crochet eft fondé fous le milieu
de la plaque, à o mèt. 010(4 hg- 4 ppints ) cie )
fon bord de gauche 3 il eft courbé de manière à
fe diriger vers le pontet.
Les boucles & la,plaque font en cuivre fondu &
limé : les ardillons font en laiton.
4°. Le Jabre de cavalerie légère } modèle de 1
1816. La lame eft courbe , ayant o mèt. 025 i
(11 lig. ) de flèchej elle eft fans évidement, & le 1
dos eft une baguette arrondie 3 fa longueur eft de j
0 mèt. 929 (04 pouc. 4 lig- 3 points ) 3- fourreau
Æn tôle d’acier fans fût, avec une cuvette faifant
reffort, femblable à celle du labre de cavalerie /
de ligne 3 garde & calotte en cuivre 3 poignée ]
comme celle des modèles précédens. Il coule ]
21 fr. 84 cent., & pèfe 2 kilog.. 180 (4 liv. 7 one. }
2 gros)3 longueur totale 1 mèt. io5 (40 pouc. j
10 lig; ). 1
Le fabre de cavalerie légère fert aux chaffeurs
& à l’artillerie a cheval. Le ceinturon de ce fabre
eft, comme celui de la cavalerie de ligne, cora-
pofé de trois bandes, dont une longue & deux
courtes, réunies par deux anneaux qui portent
.deux bélières, le tout en buffle 3 l’anneau de
gauche porte le crochet de trouffe-fabre;
Le ceinturon de chaffeurs & d’artillerie à cheval
diffère de celui de cavalerie de ligne par la-largeur
des bandes & des anneaux, par la boucle
& par le crochet deftinés à le fixer par devant, &
par les boucleleaux ajoutés aux bélières.
L’extrémité de la petite bande de gauche oppofée
à l’anneau, retient un tenon erivcuivre., pris
dans une enchapure formée en pliant le buffle
chair contre chair3'ce tenon a, au milieu de la
baguette oppofée à l’enchapure, un oeillet faillant
pour retenir le crochet d’attache. ;
L’extrémité de la grande bande oppofée à l’anneau
de jonôHon, porte une boucle à baguette aplatie,
dont les carrés font adoucis ; celte boucle eft
retenue par l’une de fes branches dans une en ch a-
pure formée en pliant le buffle chair contre chair. ;
La baguette de la boucle oppofée à Pencha- ;
pure porte un ardillon mobile en laiton5 l ’enchapure
porte un paffant en buffle, dont les çxtré- |
mités font prifes dans la coulure d-enchapurej le
paffant couvre la partie du buffle pliée en deffous
de la bande pour fermer l’enchapure de manière
à ce: que la bande pliée fur elle-même, chair
contre chair, puiffe circuler, dans ce paffant,
pour- alonger,& raccourcir à volonté le ceinturon
, au moyen de la boucle.
L’anneau,que forme la bande, lorfqu’elle! eft
dans le coulant , contient un tenon à oeillet, fenr-
blable à celui fixé au bout de la pètiîe bande de
gauche : cet oeillet contient le crochet d’attache
en laiton, figurant un 8 non fermé par la partie
inférieure, & deftiné à s’arrêter dans l ’oeillet du
tenon de la bande de.gauche.
Les boucleleaux delà bélière font des courroies
en buffle deftinées à retenir les anneaux de fourreau
de fabre ; elles portent à leur extrémité fupérieure
une boucle en re&angle à baguette aplatie-,
qui eft retenue dans une -encliapure formée en
pliant le buffle fleur contre fleur : cette enchapure
porte un paffant en buffle 3 dont les extrémités
font prifes dans la couture d'ench apure. Ce paffant
couvre la partie de la -courroie pliée pour
fermer l’enchapure 3 ce paffant eft deftiné à recevoir,
i°. l'extrémité inférieure de la courroie,
lorfqu’elle a pafl’é dans la boucle pour former un
arm-eau3 20. l’extrémité de la bélière, lorfqu’elle
a également pâlie dans la boucle pour joindre le
boucleteau à la bélière.
Toutes ces boucles & anneaux font en cuivre.fondu
& limé3 les ardillons & crochets font en laiton-
5°. Lefabre des hujfarâs. Cel te troupe conferve
provisoirement le fabre de cavalerie légère, modèle
de l’an 1 1 , dont elle eft a&uellementarmée.
( Voyez l’arliclè M o d è l e s d e s a b r é s en ufage dans
l ’année françaife , antérieurement à ceux adoptés-
en 1816.)
Le fabre des buffards ne fert qu’à celte troupe*
Le ceinturon de ce fabre diffère de celui des chaffeurs
eii ce que la bande intérieure- du ceinturon
de celtë dernière arme, qui eft prife dans;
les deux grands anneauxeft ,. pour les huflàrds
divifée en deux morceaux éga 11x3 réunis au milieu
par un grand anneau femblable à ceux dans lef-
,quels font prifes les extrémités, de--cette bande.
Les bouts qui fe réunifient à Panneau du milieu
y font fixés par des enchapures femblables-à celle»
décrites pour les bandes prifes dans les anneaux
de ceinturon de cavalerie de ligne. Ai n f i , le
ceinturon de.huffard a trois grands anneaux deftir
nés à contenir chacun une des courroies de 1»
fabretacbe.
, Sabres des troupes delà marine.-Ils fe eompo»-
fenfc du fabre1 d’abordage & de celui d’artillerie delà
marine. ( Voy ez 9 pour la defcriplion de ces
armes-, l’article M o d è l e s d e sabbtes en ufage dans.
Paru?ée françaife antérieurement à ceux adoptés
en ï.BI.&.) Indépendamment .du fabre d’abordage
Çûenti.oüC.é à cet article, il y a voit encore