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des individus d ’origine différente '. Il en est souvent
des appréciations des teintes, chez les individus
d’une inènie espèce d’honinies , comme du degré
de beauté des femmes du Nouveau-Monde et de
l’Océanie; rien n ’est jihis vague lorsqu’on exalte leurs
charmes : sachons-le bien, il n’y a rien là, en général,
de bien absolu ; tout est relatif dans ce langage, et
c’esl malheureusement ce qu’on n ’ajoute point; de là,
les idées les plus fausses, qui s’inoculeni dans l’esprit
du lecteur. Une femme rouge n ’est blanche ou belle
que par rapport aux autres femmes de son espèce ou
de sa race; il faut oublier les femmes du monde civilisé,
si l’on ne veut courir le risque des illusions
les plus romanesques. Alala n ’a matériellement
jamais existé, si ce n ’est dans l’imagination de son
divin auteur : la poésie lui était permise à titre de
littérateur; mais tel ne saurait être le langage de la
science.
IX
Espèces d’hommes du versant boréal du grand centre de création asiatique,
système Altaï Himalaya.
Autour du grand centre volcanique de 1400, lieues
du N. E. au S. 0 . , qui servit de noyau au plateau
asiatique, se rencontrent des climats fort divers et
se groupèrent plusieurs centres de créations; nous
111 y a beaucoup de sang maure et arabe dans lesang du rameau iranien-
espagnol.
avons vu l’espèce iranienne s’étendre dans les plaines
qui se développent des monts Mus-Tag indéfiniment
vers l’ouest, et de l’Himalaya au sud , vers l’Indous-
tan ; au n o rd , les Mongols, sous les noms de Kal-
mouks et de Tungouses, se répandirent des versants
de la Songarie, profonde vallée située entre le pelit
et le grand Altaï, vers le N. E. d’une part, et de
l’autre au S. 0 . , vers le Turkeslan; ce sont ces espèces
d’hommes qui, sous la conduite de Gen-
ghis-Khan et de Timour, précipitèrent de noiu^eau
la barbarie sur la civilisaiion, isolèrent l’Inde et
l ’Iran des régions civilisées de l’ouest et menacèrent
pendant quelque temps la civilisation européenne.
Les Turcs qui sont venus se fondre en Asie mineure,
en Perse et en Europe, au milieu des plus belles races
des espèces sémitique et a r ia n e , étaient un peuplé
aborigène des frontières de la Chine, entre elles el
le mont Altaï. Ce peuple est encore représenté aujourd’hui
dans son état de barbarie par les tribus
nomades qui n ’ont point abandonné le pays n a ta l ,
et qui parcourent les plaines du lac Balkash et les
hautes solitudes de Pâmer; elles peuvent donner une
idée parfaite de leur laideur originaire. Ils sont liés
évidemment de parenté par leurs caractères anthropologiques
aux espèces pmngole ou kalmouke, Tun-
gouse ou mantchoue, qui sont aborigènes, l’une de
la vallée des monts Altaï appelée Kalmoukie, et l’autre
de la Daourie, au nord de la Chine.
L’une el l’autre ont la plus grande ressemblance
sous le rapporldescaractères anthropologiques;elbien