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breuse colonie : tout semble indiquer que cet homme
est l’inspiré Aji-Jaya-Baya, vers l’an 800. Java d e vint
donc une colonie indienne : la liste des souverains
de r in d e , insérée dans les Asiatic Researches,
est celle des princes de Java, sectateurs de Bouddha;
ils descendent de Parakisit, de la postérité d ’A rd -
jouna. La g u e rre , suivie de la victoire des Pandawas,
est le sujet d’un poëme appelé le Maha-Baratha ; elle
se rapporte entièrement à l’île de Java ri
P a i t e r r e , l’Inde ne fut pas moins en contact avec
une foule d ’étrangers : tellement que les peuples les
plus différents s ’y sont mêlés avec les aborigènes
noirs et jaunes ; la fertilité du sol et la beauté du
climat y avaient a ttiré les trib u s iran ien n e s, dès la plus
haute an tiq u ité , et d ep u is, ce pays fut constamment
la proie des nations conquérantes.
« Après Alexandre , l’Inde re sp ira p endant treize
« siècles; mais l’an 1000 de l’ère vulgaire, Mahmoud
« le Gaznevide conquit la majeure partie de F ln -
« doustan Koutoub, un de ses g én érau x , fonda
«la dynastie Afghane, nommée P a tan e p a r les Indiens.
« En 1398, Timour p a rco u ru t r in d e , d étruisant tout
« sur son passage. »
La mythologie indienne, comme celle des Grecs,
offre une foule d ’allégories sur la puissance vivifiante
de la na tu re : Iswara, est l’emblème indien du Phallus
grec et de X Osiris égyptien ri Vichnou et S hwa
1 M. G.-L. Domeny de Rienzi, Océanie, t. 1", p. 174.
- Ann. des Voyages, n'’ 61.
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ont tous les deux les plus grands rapports avec
Jupiter : en e ffet, sa n ourrice Anna-Perenna se re tro
u v e, dit Malte-Brun, dans A n n a -P u rn a d a , la
déesse de la n o u rritu re . Bien d ’au tre s traits de re ssemblance
prouvent la commune origine des superstitions
grecques et indiennes ri «On retrouve dans
(( la mythologie Scandinave des noms e t des idées qui
« appartiennent à celles de l’Inde : la trin ite indienne
«figure dans l’Edda de Snorron. L’immobilité de
(( Tesprit des Asiatiques a conservé les hiéroglyphes
« p a r lesquels une na tio n encore illettrée peignait
« les idées. De là, ces bizarres figures, ces visages
<( épouvantables, ces monstres affreux, qui c a ra c -
« té risen t la rep résen tatio n des divinités indiennes.
« Ces symboles sont loin des gracieuses conceptions
« de l’imagination des G re c s!... Quelquefois, cepen-
« d a n t, ils admettent des explications très-satisfai-
« santés. Yich n o u , est le principe conservateur ; il
« tient dans sa main la feuille du lotos, plante aqua-
« tiq u e , pour rappeler que tout est ne de VOcéan; le
« cor qu’il élève dans une au tre m a in , dénote sa
« voix c ré a tric e ... la massue dans la tro isièm e, in-
« dique son pouvoir de p u n ir ; la roue dans la q u a -
« tr ièm e , est le symbole du cercle é te rn el de la vie;
<( une trip le couronne sur la te te nous apprend
« qu’il règne sur la m e r , su r la te rre et l’a tm o s-
« p h è re ri »
1 w . J one s , notes de M. Langlès, Recherches as iat . . t. I, p. 162 et
suiv. ; trad, française,
2 Maltebrun , 5” édit., t. V, p. 331.
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