( centenes variegatiis, etc.) au lieu de | ( F. setosus ou f C. spî-
nosiis), et qui font le passage aux carnassiers proprement dits;
sur le drontc, oiseau disparu, à ce qu’il paraît, de nos jours,
du nombre des êtres vivants ; et enfin sur les chauves-souris
autres que le molossus acetabulosus et particulièrement sur les
taphicns.
Si l'Astrolabe relâchait à Madagascar, il serait important
qu’on s’occupât de l’aye-aye ou cheiromys, dont les collections
d’Europe ne possèdent encore qu’une peau bourrée, quoique
Sonnerat dise en avoir possédé deux individus vivants ; de
l ’avahi, dont Bennet avait fait le genre propiihecus ; des
tenrccs propres à cette île ; du falanoue de Flaccourt, devenu
le type du genre euplère de M. Doyère, et enfin de l’animal
intermédiaire aux viverra, dont Bennet a fait le genre cryp-
toprocta, et qu’il suppose identique avec le paradoxurus
aureus de M. Fréd. Cuvier.
Enfin nous verrions avec satisfaction qu’en passant au cap
de Bonne-Espérance, il fût possible aux naturalistes de l’expédition
de nous procurer le squelette du Cynictis de Stedmann,
d’Ogilby, espèce de carnassier signalé dans ces derniers
temps, et qui est très-probablement Vllerpestes penicillatus
de G. Cuvier. Nous recommandons de même l’espèce de péri-
patc {P. b re v is , Nob.), qui se trouve sous les pierres de la
montagne de la Table. Le genre auquel il se rapporte est intermédiaire
aux myriapodes et aux chétopodes entre lesquels il
forme une coupe particulière.
Nous terminerons cette longue énumération de nos desidera
ta , liste que nous aurions pu aisément doubler et tripler, en
recommandant encore : 1° de noter les substances trouvées
dans l ’estomac de tous les animaux que l’on tuera; 2 “ d’étu-
dier le nombre, la forme, la couleur des oe u fs, chez les
oiseaux, les reptiles , les poissons et les animaux articulés ou
mollusques, en tâchant de rapporter en même temps l ’espèce
de laquelle ils proviennent.
RAPPORTS
FAITS
1 L’A C A D ÉMI E R O Y A L E D E S S C I E N C E S DE L ' I N S T I T U T DE F R A N C E
sur les travaux et les collections
DE MM. HOMBRON ET JACQUINOT,
pendant le voyage de circum navigation de l'Astrolabe et de la Zélée.
(Commissaires : MM. de B la in v ille, Serres, Élic de Beaumont, Ad. Brongniarl,
Isidore Geoffroy-Saint-IIilaire, Audouin, Milnc Edwards.)
Partie zoologique.
(M. de Blainville, rapporteur'.)
« Depuis l ’impulsion donnée, dans la seconde moitié du dernier
s iè c le , à l’investigation de l ’hémisphère su d , la nation
française, si elle ne l’a pas commencée, n ’est pas celle qui a le
moins contribué à la continuer et même à l ’accroître surtout sous
rapport de l ’histoire naturelle ; le monde savant se plaît, sans
doute, à le reconnaître; mais il ne sera peut-être pas inutile de
le démontrer par une courte analyse historique, au moment où
nous avons à apprécier un nouvel effort produit en zoologie par
les officiers de la marine royale de France.
« On verra, en effet, que depuis la première circumnavigation
exécutée de 1766 à 1769 par deBougainville, jusqu’à celle
que vient de terminer M. Dumont-d’Urville, nous pouvons
compter, à la gloire de la France, en moins de quatre-vingts
ans, douze expéditions de circumnavigation, ayant pour but plus
ou moins spécial de faire des recherches dans tout ou partie
des sciences naturelles.
1 Extrait (les comptes-rendus de l’Académie des sciences. 1841. 2® se mestre
(T . XlIEn* 1 4 ).