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3 U VOYAGE AU POLE SUD.
q u ’intellectuelle el solide ; mais à laquelle Brama et
Bouddha communiquèrent l’amour du prosélytisme
et l’impulsion des persécutions.
Les signes du Zodiaque thibélain , complétés dans
le Zodiaque mexicain pa r les Shastras indous, dans
des positions exactement correspondantes, fournissent
une observation favorable à l ’idée de l’antique
influence de l ’Indoustan sur toute TOcéanie, jusque
sur les rivages qui dominent ses limites.
Il ne serait pas surprenant que les Pécherais de la
Terre-de-Feu fussent, comme les Tasmaniens, aborigènes
de leur triste archipel; ils ne diffèrent pas, il
est v ra i, du type américain; il est même certain
qu’une nourriture plus abondante, des moyens plus
pai'faits de s’abriter, donneraient à ces hommes une
apparence plus vigoureuse et une taille plus élevée;
mais 1 étude minutieuse de leur langue pourrait seule
lever les doutes à l’égard de la spécialité de leur origine,
ou de la communauté de leur point de départ
avec les Américains.
Quant aux Eskimaux et aux Athapascas, xMacken-
sie les considère comme venant de l’ouest et d ’après
leurs traditions , ils proviendraient de la Sibérie.
Guthrie * prétend qu’ils ressemblent beaucoup aux
Lapons et aux Samoyèdes de l’Europe ; leur tête est
pyramidale et les mesures des têtes Eskiraaudes
présentent des dimensions plus grandes que celles
des Araucans L
1 Guthrie, tome V, page 3 4 6 .
2 Voyez Morton, l'êtes amévic.
D’après Pierre Martyr d ’Angleria, cité par M. Ra-
fmesque, il y avait à Haïti, en 1492, dans la province
de Zavana, royaume de Guacarima, des hommes
sauvages qui n ’avaient aucun langage et vivaient
ïiians des cavernes, sans communiquer avec les Haïtiens.
Ces hommes étaient demi-noirs.
Garciaz nous apprend que Luiz Bertrán trouva
une île habitée pa r des nègres près de Carthagène,
qui devaient-être, dit-il, des Caraïbes noirs.
On peut réduire à trois grands groupes géographiques
les noirs américains éparpillés sur les rivages
de l’Atlantique ; 1° depuis Haïti jusqu’auBrésil; 2° ceux
du Choco, répandus sur la mer des Antilles, depuis
Carthagène jusqu’à Honduras et sur l’Océan Pacifique,
depuis Panama jusqu’au Popayan ; 3* ceux de
la Californie. Tous ces hommes sont des demi-nè-
gres.
Ces sauvages sont-ils aborigènes de i’Amérique?
Il est remarquable qu’ils n ’habitent que la côte, ce
qui semblerait indiquer, remarque M. Rafinesque,
qu’ils ne sont point autochthones de FAmérique.
H y aurait plus : leurs langues, quoique à peine connues,
offriraient dans leurs fragments des affinités
plus grandes avec les nègres africains et polynésiens,
qu’avec celles des autres races humaines.
« Il est possible que, lors de la découverte de l’Amérique
par les Européens, plusieurs de ces tribus
demi-nègres fussent déjà mélangées avec les Américains;
ils n ’étaient peut être que des Zamlios ou
mulâtres de vieille date ; leur physique semble le
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