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siers. Que dis-je? elles sont uniquement psychologiques,
et sont h la fois la conséquence d’une éducation
physique accidenlelle, que les choses qui nous entourent
favorisent ou même nous imposent, et la
conséquence de l’éducation mélaphysiqiie que l’in s -
iruction complète. Toutes ces choses ne res tent point
écrites sur la tête desséchée de l’homme m o r t, elles
sont le produit de l’organe en action , et non une modification
résultant de telle ou telle forme de l’organe.
Le développement du front donne la mesure de
rinleHigence; aussi est-ce la partie du crâne de
l’homme qui varie le plus, noii-seulement parmi
les espèces, mais même parmi les individus de la
même espèce. Plus les espèces sont croisées, plus
cette variété individuelle est fréquente; moins elles
sont croisées, plus Taspect des têtes entre elles a en
général de ressemblance. Si l’espèce est encore pure,
les têtes ont tontes un type mieux conservé, plus
facile à reconnaître, parce qu’elles ne s’en écartent
pas toutes les fois que le rachitisme et une déformation
artificielle n ’en contrarient point la nature.
A part cette donnée sur l’intelligence, prise en
tant que faculté générale, l’enveloppe osseuse de
l’encéphale humain n ’indique plus rien , el ce qu’on
a voulu y voir n ’est qu’hypothétique; car la forme
du crâne est subordonnée a celle de son tiers antérieur:
les deux tiers postérieurs paraissent d’autant
plus ou d’autant moins allongés en a rriè re que la ré gion
antérieure est moins aiTondie la té ra lemen t, et
par conséquent plus étroite dans le sens transversal.
Quant à la face, ce siège de Texpression des pas-
sionsoù se traduisentaussi leséclairsdeTinlelligence,
il est évident qu’elle suit la dégradation ou le perfectionnement
de la masse encéphalique. Celle inférior
i té , qui se manifeste alors dans la physionomie,
est surtout indiquée par l ’énorme développement des
maxillaires : il semblerait que certains sens, pa rc e-
qu’ils ont exclusivement pour fonctions de veiller à
la conservation de l’individu, prennent d ’autant plus
de développement que les sens de l’intelligence aboutissent
à lin cerveau moins développé. Le maxillaire
acquiert de Tétendue d’avant en a rriè re ; transversalement,
les os de là pommette et Tarcade zigomatique
se projettent en dehors pour lui donner un point
d ’appui suffisant et remplacer par leur développement
le vide que laisse de chaque côté le peu de capacité
latérale du crâne en avant. Il en résulte donc
que la figure large, plate, osseuse et prognathe est
une conséquence, un reiîet d ’une intelligence moins
lucide et moins étendue. Il semblerait, en considéran
t un des derniers échelons des espèces humaines,
que la nature se soit surlout préoccupée de composer
une face dans le but d ’ime iiliiité matérielle sans se
soucier de répandre, su r les traits qui la constituent,
un ensemble harmonique où pussent se réfléchir quelques
rayons de celte lumière divine, que nous nommons
intelligence.
Il nous suffit ici de constater que Tétnde des têtes
osseuses se borne à d ’intéressantes généralités, qui
sont insuffisantes lorsqu’il est question de distinguer
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