i'll
■?î 'U,'
264 VOYAGE AU POLE SUD.
« Ternate, Gilolo, Sanguir, Âmboine, Céram, B o u r-
« i'ou, Saparna, Timor-Laul, Arrou même probable-
« m en t; la langue cëlëbienne avec ses idiomes, comme
« le Bouguis, le Maccassar, Mandar, Manado, B u -
« ton,e{c.-,\a\aiigi\ekalémantaneoubornéenneayecses
« idiomes, comme le ßfod/'oMS ou p ro p rem en t Viadh-
«ja s *, nom essentiellement sanskrit et synonyme de
« Battas, IVedaset Vyadhias on sauvages de Sumatra,
« de Ceylan e id e Tlndoustan; comme l’idiome Tedoug
« ou Tidouns, su r le côté no rd -est de Bornéo; le Daya
« ou Eidahans do l’in té rieu r de cette île L On ignore
« la langue des Négrillos de ces forêts les plus diffi-
« cilement accessibles. La langue des Philippines ou
« langue Tagale et ses idiomes, comme le Panpangos
« de Tîle Luçon, comme le Zambole de ses hab itan ts
« montagnards, le Pangalinang, T Ylocos, le Capay-
« nan , le Camarine L L’idiôme Mditim qui est parlé
« p a r les N ègres de l’in té rieu r; la langue Capul enfin
« qui est u n idiome de la langue ta g a le , parlée en
« trois dialectes différents p a r les noirs de la petite île
« de C ap u l, Vinagata ; u n de ces dialectes, est un
« mélange de tagale et de bissaïo. La langue Bissdie,
« parlée dans quelques parties de Mindanao, dans les
« îles Samar, Leyte, Zébu, Calamianes, Mindoro, etc.
« Les langues maldio-australienne et australienne,
« encore peu comparées et, p a r conséquent, mal con-
* J. Janse de Rooy, dans les voy. de Vander-Aa, cité par Radermacher.
2 Malte-Brun, 5 ' édit., t. VI. page 433.
3 Ces cinq derniers noms désignent ceux des provinces’de l’île de Luçon
et les idiomes qui y sont parlés.
ZOOLOGIE. 265
« n u e s; les langues polynésiennes occidentales, telles
« que le dialecte Cliamorre des îles Mariannes; d ia -
« lecte Eap, parlé dans le groupe d’Eap ou Yapa ; le
« dialecte Ulea, le dialecte Oualan, e tc Les langues
« polynésiennes orientales, comprenant : les dialectes
« Hawaii, JYaihu, h d itie n , niihivien , Tonga, Boit
tourna, Tavdi, Yiti. Enfin la langue de Formose ou
« maldio-asiatique et celle de Madagascar ou maldio-
« africaine.
« En considérant les langues de tous ces peuples
« sous u n point de vue général, on peut dire qu’elles
« se ressemblent d ’une manière exti aordinaire dans
« leu r g én ie , dans leu rs formes et dans leurs r a -
(( eines, tandis qu’elles diffèrent essentiellement de
« tous les idiomes connus , n ’offrant d’analogie
« q u ’avec les langues tran sg an g étiq u es, et encore
« seulement sous le rap p o rt de leurs formes pure-
« men t grammaticales, et de leu r syntaxe. . . .
« Tous les idiomes malais ont in variablement la
« même construction : on n ’en trouve point un seul
« qui ait des formes complexes comme le sanskrit et
« le grec, le latin et Tarabe...................................................
« Si l’on voulait considérer tous les idiomes malais
(( du monde m aritim e, sous le rap p o rt des éléments
«q u i e n tren t dans leur composition, on p o u rrait les
« partager en deux classes : la première compreii-
« d ra it tous les idiomes policés de l’Archipel Indien;
« la seconde tous ceux que p arlen t les autres nations
« malaises de TOcéanie.
« Les idiomes de la première classe, qui sont aussi
k m
4
UT'-' '
i'I'ïL
SÀLIf' :T a; Il f