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genre nouveau voisin des Stomis; une autre espèce de la même
famille trouvée a la Nouvelle-Zélande, et paraissant devoir
donner lieu également à l ’établissement d’une division générique;
enfin, un genre particulier de longicorncs, découvert
dans la même contrée que ce dernier coléoptère.
« Un autre officier de la Zélée, M. Tardy de Montravel, s’est
également occupé d’entomologie, et a offert au Muséum un
premier choix parmi les insectes qu’il avait recueillis aux divers
points visités par l’expédition. On y retrouve la plupart des
espèces les plus rares existantes déjcà dans la collection de
MM. Jacquinot et Hombron, ainsi que plusieurs espèces entièrement
nouvelles, et il est à noter que toutes sont dans un état
de conservation parfaite.
« M. d’Urville a lui-meme récolté quelques insectes, et a
bien voulu les joindre à ceux recueillis par les officiers que nous
venons de nommer, et il en est quelques-uns qui paraissent être
nouveaux pour la science.
« En résumé, les insectes déposés au Muséum d’Histoire naturelle
par MM. les officiers de \As trolabe et de la Zélée, de
meme que les crustacés recueillis par ces voyageurs, se rapportent
presque tous à des types génériques déjà connus, et n’offrent
aucune de ces modifications bizarres de structure qui sc
rencontrent quelquefois dans ces animaux et qui excitent toujours
1 étonnement des zoologistes; mais les collections ento-
mologiques dont I Académie nous a chargés de lui rendre
compte, augmenteront considérablement la liste des espèces,
et fourniront surtout des éléments précieux pour les recherches
de géographie zoologique, si négligées jusqu’en ces derniers
temps, et cependant si importantes par elles-mêmes et par les
applications que la géologie pourra en faire à l’étude de l ’état
du globe antérieur aux temps historiques. »
DE L’HOMME
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DANS
SES RAPPORTS AVEC LA CRÉATION, i*
PAR H. LE DOCIEER nOMBRON.
Aperçu général du sujet.
Rien dans la n a tu re n ’est le produit de forces aveugles,
imprévues et subites ; le contact fortuit de corps
qui vagueraient dans l’espace sans lo i , sans b u t ,
ne p ourrait avoir d’au tre ré su lta t probable qu’une
ren co n tre stérile et le cliaos de leurs molécules : or,
tout est harmonie dans la n a tu re ; les lois qui président
à sa coordination sont aussi anciennes que la
matière dont elles sont elles-mêmes une émanation.
L’aimant et l’électricité, ces grands législateurs de la
volonté divine, résu lten t du contact de corps de n a tu
re différente. L’attraction qui n ’est p e u t-ê tre que
l’expression d ’un effet qui reco n n aît probablement
encore p o u r cause le fluide électrique, est la conséquence
forcée du voisinage de plusieurs corps ; en