mI
partie, exception; on y retrouve bien, parmi les mammifères,
riudispensable équilibre des heibivores et
des carnivores; mais le type n ’en est pas le même:
presque tous, à un très-petit nondjre d ’exceptions
près , constituent la classe des marsupiaux; d’autres
sont tellement singuliers, qu’il fallut créer pour eux
la classe des monotrêmes *.
Les plantes n ’y présentent pas moins de singu-
lariiés exclusives, et, quelles que soient leurs labi-
lu d e s , elles varient peu dans leur organisation, parce
que la majeure partie de celte grande île est contenue
dans les tropiques ; l’imiformilé de sa surface entraîne
celle de ses topographies et, par conséquent, de ses
climats. Au nord et au sud on reti’ouve donc les
mêmes animaux; les espèces seules changent, mais
leur organisation seiidile diflérer aussi peu que possible.
11 est un grand nombre d ’espèces de kanguroos.
el nous ne les connaissons point encore toutes;
certainement, elles sc multiplieront encore, à mesure
que les progrès de la colonisation étendront nos connaissances
sur cet intéressant pays; car là aussi,
comme ailleurs, les animaux fréquentent certains
parages à l’exclusion de tous les autres: les kanguroos
vivent dans des contrées très-limitées ou dans
de lrès-pc|iles îles de la côte: ces lieux ont souvent
fort peu d ’étendue, et cependant, au delà, on ne r e -
1 Nou s ne connaissons point t o ut es les s in g u l a r i t é s d e ce règne a n i m
a l . . . Probablemeni, nous découvrirons encore de nouveaux types organiques
d’un haut intérêt pour la transition des séries.
trouve plus l’espèce qui y vit souvent en grand
nombre. En voici un exemple cité par Péron* : « Le
kanguroo à bande peuple de ses essaims les trois
îles de liernier, de Darre et de Dirch-llarlighs, sans
que nous ayons pu jamais en retrouver sur aucune
partie du co n tin en t, ou dans d’aulres îles que nous
avons successivement reconnues. Ce phénomène se
reproduit pour toutes les espèces de kanguroos; c’est-
à-dire que leurs espèces sont fixées pa r la nature sur
telles ou telles îles, sur telles ou telles te r r e s , sans
qu’aucun individu paraisse au delà des limites qui
leur sont particulières.» Cependant, ce conlinenl sub
i t , ainsi que tous les autre s , diverses périodes de
création; car il possède aussi, a 1 instar de tous,
ses houillières et ses fossiles; on y trouve des ossements
d’éléphants.
Considérée au point de vue général, la Nouvelle-Hollande
ressemble beaucoup à l’Afrique depuis le désert
de Sahara jusqu’au cap de Bonne-Espérance. Comme
sur ce co n liiieu t, l’houime présente en Australie un
type constant d’organisation et de caractère; mais
cependant, il n ’est pas aussi uniforme qu’on l’a supposé
jusqu’à présent: il présente également plusieurs
centres de création humaine, où l’homme, tout en
offrant un type général invariable, r ie n a pas
moins des différences spécifiques remarquables. Les
plantes, les animaux de ce continent lui appartiennent
spécialement; cela seul indique que Ihomme
■'L'UiLi -I (.i;
ril:
% ! I
I ï
' i c i
'
" a . :
1 péron, Vo y a g e a u x t e rres aus t r a l e s , t, I, page 115.