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fluves auxquels elle se rt de véhicule et auxquels aussi
rhomme ne s’habitue jamais com p lè tem en t, bien différent,
en cela, des animaux, car il n ’est jamais constitué
pour ces sortes de localités : pour y vivre, comme
p arto u t, avec toute sa vigueur, il fautque son industrie
en fasse la conquête et q u ’elle en dessèche les marais.
Nous sommes bien aise, pour la satisfaction entière
de nos lecteurs, de tran sc rire ici la description que
fait M. Quoy des Nouveaux-lrlandais ; ils p ourront la
rapproclierdu p o rtra it caractéristique que nous avons
donné de Tespèce endamène, vue dans son ensemble.
« Les Nouveaux-Irlandais sont d’uue taille médio-
« c re , avec le ventre gros et les extrémités grêles.
« Leur face est élargie par la saillie des pommettes;
« ils ont les yeux petits, uu peu obliques, le nez épaté.
« Leur peau est noire, le plus souvent couverte de la
« lèpre écadleuse. Ils sont en tièrement nus. Leurs
« cheveux , longs et très-crépus sont teints de diver-
« ses couleurs. Iis ont peu de barbe, ils teignent leurs
« cheveux et se p e ig n e n tla fa c e ...’» L’Atlas du Voyage
de VAstrolabe contient des figures qui peuvent donner
de ces hommes une idée assez complète L
Il est à Waigiou et à Dorei des métis dont il importe
de faire ici mention, avant de p a rle r des F a -
pouas; car quelques au teu rs ont supposé que c e s d e r -
niei's n ’elaient que des hybrides d ’Eiidamènes et de
Malais. Or, nous savons à quoi nous en tenir à cet
é g a rd , puisque d ’Urville observa, à Dorei même, des
* Premier Voy. de VAstrolabe. Noies, p. 73 o , t. IV.
2 PI. 09 et ÎOO de l’Allas. Premier A^oy. de VAstrolabe.
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ZOOLOGIE. 297
Papous, des métis malaïo-papous, des Endamènes et
des Malaïo-Endamènes. Nous avons vu, nous, des Ma-
la ïo -P ap o u sau x îles Warrou et à la Baie-Triton, su r
la côte sud de la Papouasie. Mais écoutons Dumont-
d ’Urville.
« Les habitants de Dorei semblent provenir d ’o ri-
« gines très-m é lan g ée s Toutefois, j ’ai cru décou-
« v rir que toutes ces variétés devaient se rapporter à
« trois nuances principales : Tune que je nommerai
« Papou; la seconde A'ariété se compose de métis le -
« n an t plus ou moins à la race malaise ; enfin, je
« désignerai la troisième p a r le nom déllarfoiir. »
« Les Papous proprement dits sont des hommes au
« corps grêle, à la taille mo y en n e, svelte et dégagée,
« a u x membres peu fournis. Leur physionomie est
(i a g ré ab le , le to u r du visage ovale, les pommettes
« légèrement saillantes, les lèvres assez minces; la
«bouclie est pe tite, le nez arrondi et bien dessiné;
« leur peau douce, lisse et d’un b run très-foncé, sans
« être noire. Ces hommes ont peu de barbe et peu de
« poils su r les diverses parties de leu r corps ; leurs
« cheveux sont c rép u s, mais c’est l’habitude de les
« fi’iser qui leur donne cet air ébouriffé et charge leur
« tète de ces énormes crinières qui frappèrent v ive-
ci ment les Européens. Cette race p a ra ît ê tre d’un
« caractère timide ; elle a fixé sa résidence su r les
(C bords de la m e r , où elle habite de longue cabanes
« en bois, élevées sur des pieux enfoncés dans la vase
n submergée du rivage. »
Cette description est véritablement celle du type
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