Ik' -i
■■"lit
: i é
m
. . . . ne cessent de produire de nouveaux sujets de
conviction ’. . ..................................................................
Tout se développe donc graduellement dans la n a -
ture, jusqu à 1 intelligence! L’histoire nous permet
d assister a la combinaison de ses éléments. Mais, sous
ce rapport, il reste beaucoup à faire; la civilisation
est bien loin d ’avoir parcouru la circonférence de notre
globe. Pour tout homme qui pense sérieusement,
la colonisation fut et est plus que jamais un devoir.
Dans cette marche progressive, on aperçoit de nouveau
la sublime prévoyance qui voulut que la création
de l’homme s’accrût comme de f ro n t , dans des
rapports logiques, petit à petit, de manière à ce que
chaque perfectionnement reçût une base solide avant
que de naitre.
La civilisaiion eut de tout temps deux puissants
véliicules, le commerce et les conquêtes. Dans
1 antiquité, Sémiramis, Sésostris, Cyrus, Alexandre,
mêlèrent les intelligences, et semèrent de bonne
heure les germes de la civilisation, ou en revivifièrent
les restes languissants.
« Les conquérants et les peuples colonisateurs sont
« à l’homme ce que sont les oiseaux, les vents, les
« flots, aux graines q u ’ils disséminent sur ce globe ;
«ils les fécondent L »
« Les nouvelles colonies grecques répandues dans
toute la Pe rse , par tous les c o n q u é ran ts , devaient
contribuer puissamment à fondre ensemble les deux
^Démonstr. évangél., dise. 1 , t . 15, p. 7 9 , 1843.
^ Voy. au Pôle sud; Historique, i. v, p. 422.
peuples. Le roi de Macédoine voulut les unir plus
étroitement encore par des mariages qui élevèrent les
vaincus au rang des vainqueurs. Il donna lui-même
l’exemple en épousant Statira, fille de Darius; Lphes-
tion, Perdiccas, Séleucus, Ptoîémée, et plus de dix
mille Grecs s’unirent à des femmes asiatiques ’. »
L’empereur Hoang-Ti, auquel on attribue le tribunal
pour écrire l ’histoire, faisait venir de l’Occident
des inventeurs dont il popularisa les découvertes.
Les historiens chinois disent qu’il allait les chercher
dans les pays situés près du mont Mérou , ce qui
donnerait au Thibet, remarque M. Lebas, une antériorité
de civilisation sur la Chine elle-même.
L’analogie du zend avec le sanskrit, la beauté des
types indous, tout prouve que cette partie du monde
fut aussi peuplée par la race ariane. Ce que nous observons
encore aujourd’hui dans la presqu’île de
r i n d e , tendrait à prouver que les In d o u s , en s’emparant
de ce pays, y trouvèrent aussi des aborigènes;
du moins c’est ce que semblerait prouver l’absence de
tout rapport entre les idiomes tamouk et sanskrit.
On trouve encore aujourd’hui dans le Dekhan, dit
l’honorable M. Prichard, « trois régions qui sont peu-
« plées principalement par des tribus aboiàgènes; ce
« sont, dans les parties centrales de la péninsule, la
« chaîne de Vind’hya e t les montagnes deCoiidwana,
« et, dans sa partie méridionale, les Vilagiris, Nilg-
« he rrie s , ou Montagnes-Bleues »
4 E. Ruelle, Hist. résum. des temps anciens, t. ii, p. 242-
Prichard, loc. cit.
î v l
r i r i ’
;
fri''
,'1 'V
;syÎ'
ri'i