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parlant des Ii diens, nous reviendrons sur ee sujet.
Après ces biillaïus empires de l'Asie occiilemale
et de 1 Aù ique orientale, fleurireut successivement
plusieurs autres empires moindres, mais fori prospères,
tels que la Syi'ie, vei*s 1070; Tyr, qui commença
en 1080, et Carihage en 1259. Toutes ces
populations sortiieul d ’uue même souche. Eu re montant
aux sources de l’iiisioiie de ces peu[)les
anciens, on remarque que les hommes de Tespèee
Syro-Arabe furent longtemps nomades sur les terres
où plus tard ils fondèrent des royaumes, avant que
le piogrès de leurs coimaissauces et les richesses qui
en lësulièient, leui’ donnassent le goût des graiules
insiiiuiioiis sédeulaires, et celui du luxe et des arts.
Les Juifs fureni longtemps dans ce cas, et sous ce
rappoi t, iis imitèrent leurs p è re s , les Assyriens ; une
g l ande partie des habitants du [¡ays de Chanaan ë la imt
encore pasteurs et vivaient en familles ou en tribus,
distinguées la pluiiart du temps par les noms de leurs
pali-iarcbes, iorsqu’Abraham y arriva pour la première
fois.
L’Egypte était peuplée de nomades et de pêcheurs,
lorsqu'enfiu Mènes, ou l’époque que ce nom pei-son-
niiie peut-être, fil, ou vit couslruiie Memphis. Les
Arabes et les Syriens persistèrent longtemps dans la
vie vagabonde et fureni, pour les premièi'es civilisations,
un véritable fléau. La molle el fastueuse
tout, eut beaucoup à soulirir de leur caractère
imlépeudant, nomade, inquiet, plein de l’a rdeur
du prosélytisme.
L’histoire nous montre, du côté de l’est, l’espèce
Ariane formant aussi des tribus errantes, au sud de
la mer Caspienne; longtemps elles restèrent séparées
el ce ne fui que lorsque le défaut d’espace les contraignit
h un contact inévitable, qu’elles songèrent à
se réunir sous la puissance de Dqocès. Ecbalane fut
alors fondée. A leur domination immense en succéda
une autre plus grande encore, ce fut celle des Perses,
autre peuple nomade, situé plus à l’est el qui, uni aux
Mèdes et conduit par Cyrus, fonda l’empire le plus
florissant de tonte l’Asie. Il s’étendit des bornes ouest
de la Phrygie h l’indus et à l’Imaiis.
Du côté de l’est, la civilisation syro-arabe, ou sémitique,
fut de bonne heure en contaei avec celle des
pcpulaiioos iraniennes. Ninus et Sémiramis ('onqui-
rent la Baclriane, qui devint une satrapie du grand
empire assyrien : mais avant celle éiioque, ce pays,
ainsi que la Sogdiane, le Chorazan, la Perside, était
peuplé d’hommes iulelligenls, industrieux, qui ne
lardè rent point à réagir a leur tour sur les étals de
l’ouest, sur la souche adamique.
Entre le Tigre e t l ’Indus, à l’ouest et à Test, entre
rOx u se t la mer des ludes, au nord et au sud, s’était
aussi pi'imitivemeiU établie une espèce d'hommes
que ses traits distinguent de l’Indieu, d’uue part, et
des Mongols, de l’autre, cl dont le langage diffère de
celui de l’espèce sémitique répandue entre le Tigre
el la Méditerranée. Celle espèce parlait lezend ou des
dérivés du zen d.
« Il y avait, disent les premiers livres du Zend-
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