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moyens de combiner le mal; ils sont d’autant plus
intolerables qu’ils sont constamment en contradiction
avec des lois raisonnables et sages. L’aptitude
aux idées métaphysiques et morales est ce qui
distingue entre elles les diverses espèces d ’hommes;
c’est là qu’est tout le mystère de la série Immaine:
c’est dans ce qu’il y a de plus noble parmi les facultés
de l’homme que Ton doit trouver la base des
distinctions anthropologiques. C’est sons ce rapport
q u ’il est vrai de diie que rhomme n ’est point un
animal ; et, en eflet, les différences qui distinguent les
diverses espèces humaines doivent être toutes psychologiques;
ce n ’est ni dans la main, ni dans le
pied que doivent se montrer les caractères distinctifs,
puisque tout est dominé chez elles par l in-
telligence de ces espèces; celle-ci entraîne invariablement
la situation verticale, et l’existence de la
main svelte, légère et déliée. Quel que soit son degré
de raison, l’homme est tout aux ordres de son intelligence;
la brute, au contraire, est exclusivement
au service des actes matériels d'où dépend la conservation
de l’individu, et de l’espèce, laquelle ne saurait
s’éloigi'.er des circonstances physiques où il a
plu au Créateur de la placer. Les animaux sont attachés
au sol, à certains parages du fleuve, et de la
plage qui les a vus naître, aux bords que fréquentaient
leurs parents. Leurs menibres sont uniquement
façonnés pour les destinations spéciales imposéc's par
les circonstances ambiantes; en elles, se lésume
toute leur existence. De la patte d ’un animal quelconque
on peut déduire ses instincts ; des mains de
l’homme on ne pourrait déduire autre chose, si ce
n ’est que c’est un instrument bien parfait, et probablement
celui d’un être pensant ; mais on n ’en pourrait
conclure ni la nature, ni l’étendue de cette intelligence.
La tête seule porte les stigmates de celte noble
destinée : les traits de la face sont les rayons réfléchis
de l’âme de l’homme; leur beauté el leur noblesse
sont des signes positifs de snpérioî ité morale et entraînent
toujours avec eux un beau développement
du front. Cependant, celle dernière portion du crâne
n ’esl pas soumise aux variations capricieuses de la
beauté du visage; car on voit, tous les jours, des personnes
douées de beaucoup d’esprit être couîparati-
vement mal partagées du côté de la figure. Toutefois,
l’air spirituel se montre toujours à travers le re g a rd ,
et c’est là le genre de modification qu’imprime l’éducation.
Elle embellit les plus laids visages, parce qu’elle
étend la portée de rintelligence quelle qu’elle soit.
Mais la valeur de celle-ci est déterminée par le père
et la mère; elle ne saurait changer : pour qu’elle changeât,
il faudrait que l’espèce pùt vai'ier, ce qui serait
une infraction à la grande loi de l’invariabilité des
choses créées; or, si celte loi cessait d ’exisier, le désordre
surviendrait immédiatenienl dans la création.
De là, la stérilité plus on moins complète de ces afli'eux
bâtards, issnsd’aniniaiix domestiques el d ’espèces voisines
à l’éial sauvage, que l’industrie de Thomme utilise
quelquefois, et dont il fait souvent un objet d’amusement
qui ne saurait être utile , parce qu’ils conII'