genccs du service, fourni les moyens de rendre nos
recherches fructueuses.
Eux-mêmes ont enrichi nos collections. C’est ainsi
que la botanique cryptogamique doit le plus grand
nombre de ses espèces à M. d’Urville , et q u ’une
grande partie de la collection entomologique de la
Zélée a été recueillie p a r M. le commandant Jacquinot.
Nous devons beaucoup aussi, dans cette p a rtie , à
MM. de Montravel et de Lafarge E
Sur VAstrolabe, MM. Vincendon-Dumoulin et D u -
corps ont augmenté la collection ornithologique d ’un
grand nombre de belles espèces.
N’oublions pas de mentionner plusieurs jolis dessins
de MM. Goupil et L ebreton, qui en rich iro n t n o tre
atlas zoologique.
Depuis n otre arrivée à Paris, MM. les professeurs
du Muséum nous ont témoigné une bienveillance
constante : qu’ils reçoivent ici l’expression de notre
gratitude. Nous devons beaucoup aussi à MM. les
aides-naturalistes; nous serons h e u re u x , dans le
cours de cet ouvrage, de signaler tout ce que nous
devons à leu r aide et à leurs conseils.
HOMBRON.
H o n o r é JACQUINOT.
* Nous ne devons pas oublier M. Saint-Martin, r em p lissan t, sur
Y As trolabe, les fonctions d’infirmier, et qui, pendant tout le voyage, s’est
occupé avec zèle de recherches cntomologiqucs.
INSTRUCTIONS
RELATIVES
AU VOYAGE DE C IR C UM N A V IG A T IO N
DE
VASTROLABE e t de LA ZÉLÉE.
P a r t i e Z O O l iO G IQ V E , par M. DE ELAINVILLE.
(Extrait des Compte s -rendus des séances de VAcadémie des Sciences;
séance du 7 août 1837.)
D’après les explications et les renseignements que M. le
commandant de l’expédition a donnés à la Commission d’instructions,
nommée par l ’Académie, sur le but principal de son
voyage et sur l’itinéraire qu’il se propose de suivre pour l ’atteindre;
nous avons trouvé assez peu de cliose à ajouter aux
instructions de zoologie publiées pour la Bonite ; il y aura au
contraire un assez bon nombre de desiderata k supprimer.
Cependant, outre les recommandations générales ;
1 “ De chercher constamment les animaux marins microscopiques
qui viennent à la surface de la mer vers la chute du
jour, et que l ’on peut obtenir au moyen de filets d ’étamine sur
les flancs du bâtiment et relevés fréquemment.
2° De faire tous les efforts pour se procurer'— la spirule avec
son animal, q u i, malgré les échantillons que nous devons k
MM. Robert et Léclancher, ne nous est encore connue qii’k
moitié, et par conséquent assez incomplètement ; l’animal du
nautile flambé, beaucoup mieux connu sans doute par l ’excellente
description extérieure et intérieure qu’en a donnée
M. Owcn, mais que nous ne possédons pas dans nos collec