
x É P 1T R Ë D É D IC A T O IR E .
C o n f r è r e s , à propager une Science encore
naiffante que vous me permette£ aujourd'hui
d’enfeignerfous vos aufpices\ mais qui, fé condée
par vos propres travaux , jouira bientôt
du degré de conf dération qu elle mérite,
& que mes faibles talens s3 efforceroient envain
de lui procurer.
Je fuis avec refpecl,
M E S S I E U R S ,
Votre très-humble & très—,
obéiflant Serviteur *
D e R omé d e L ’ Is l e .
P R É F A C E .
L o r s q u e je fis paroître , en 1772^
fous le titre d’E ssAi, la première édition
de ma Criftallographie, j’invitai les Natu-
ralifies & tous ceux qui s’intéreflènt aux
progrès de nos connoifiances me faire
part de ce qu’ils croiroient pouvoir contribuer
à la perfe&ion d’un ouvrage , o ù ,
profitant des matériaux déjà mis en oeuvre
par ceux qui m’a voient précédé, j’élevois
fur des fondemens plus folides, la S c i e n c e
d e s C r i s t a u x , îans laquelle , j’ofe le
dire, la ftruéfure apparente de notre Globe
efi: une énigme inexplicable.
J’avoue que je n’ai point été trompé dans
mes efpérances. Les inilru&ions que je
follicitois me font arrivées de toutes parts:
des Savans diftingués m’ont honoré de
leurs critiques ; d’aqtres ( 1 ) , en traduifant
(1) M. W e ig e l, doéteur en médecine, profeiTeur de
Chimie & de Pharmacie, démonftrateur de Botanique