
face qui en eft connue fillonnée. J’en âi même eiî
ftalaâites cylindriques, rayonnées du centre à la
circonférence,avec des lignes concentriques autour
du canal qui livrait paffage au fluide aqueux. La plupart
d®3 albâtres vitreux atîiethijles du Derbyshire ,
font mélangés de cet albâtre pefant, qui y forme
des zones blanchâtres, jaunâtres ,, rougeâtres ou
couleur de chair, lefquelles alternent quelquefois,
avec les zones violettes de l’albâtre vitreux (46).
Enfin 1 on rencontre auiïi des fpaths féléniteux plus
greffiers, pat couches alternatives avec des veines
de gale ne extrêmement déliées, dans les mines de
Saxe & d Angleterre. C ’eft la fubftance appelée
Cauk parles mineurs Anglois (47).
(46) » Üne plaque de fpath vitreux d’ün jaune brun de dî-
fi verfes nuances, poire d’un côté. Ses bords foht mêlés de fpath
v> feleniteux , près duquel on remarque des teintes couleur d’ a-
«mé thifte .« ForJÎ. Catal. 1780, p. 48 , „ ° 324. » Autre plaque
e rpath vitreux mêlé de galène & de fpath féléniteux. « lb id .
»» 327., « Dépôts par couches alternatives de fpath vitreux, de
« quartz & de fpath'féléniteux, de Saxe. « lbid.. n° 586., » Üne
>•> plaque d ’ albâtre vitreux mélangé de jaunâtre & de couleur
« de çhair, en taches opaques féparées par des veines tranfpa-
« ten te s . Ce m o r c e a u q u ’on prendroit au premier coup d’oeiï
«p our de l’albâtre oriental, elî poli d’un côté.« Idem, Catal.
de 176 9 , p . 98 , ti° 667. « A u tre , opaque, couleur de chair &
« rougeâtre. « lhid. n" 668. «Autre, fingulierpar lès mamelons,
«chatoyans & couleur de corne.,« lhid. rr 671., «Autre de cou-
»*kur brune : il préfente, daiis fa partie brute , des ïugofités
«ondulées comme toutes les fubftance.s formées par dépôts fuc-
«oeffifs.« lbid. n* 67t.
(47) ” Galène par filons plus ou moins minces dans tejpatk
E S P E Ç E I I I .
(F a it une légère tffervtfcence avec l'acide mtreux, )
Spath féléniteux rhomboïdal, dit fpath perlé.
Cette efpèce particulière de fpath féléniteux a
plufieurs caraâères qui la rapprochent des fpaths
calcaires , 8c qui la diftinguent des fpaths pefans
des deux efpèces précédentes. i°. Sa forme eft un
parallélépipède rhomboïdal, termine par fix plans
rhombes ; en quoi elle diffère des fpaths pefans
rhomboïdaux , qui n’ont jamais que deux faces
rhombéales ou rhomboïdales , & dont les plans du
prifme, quoique inclinés rhomboidalement, font
toujours reâangulaires. z°. Sa gravité fpécifique
diffère très-peu (48) de celle du fpath calcaire.
« féléniteux en matfes, appelé cauk par les Anglois. Une de cei
«Veines de galène n ’a pas un quart de ligne d’épailfeuT.« Forft.
Catal. 1780, p. 1 3 7 , n°976. » Galène chargée de mameUm i l
» fpath féléniteux, du Derbyshire. « lbid. n° 987. «Blende noire
« criftaüifée fur un cauk blanc mamelonné. « Idem, Catal. de
1 7 7 2 , p. X02, n° 636. » Autre où les mamelons de cauk font
»> jaunâtres. « lbid. n* 637. « Autre où le cauk eft en boules
j) grifâtres. « lbid. n° 639. Voyezauffifon Catal. de 1769, a 05205,
225,274» 276 9 302-3° 6*
(48) Suivant les expériences de M . Briflbn, la gravité fpécî*
fique du fpath calcaire rhomboïdal eft de . . < . 27-15*
celle du fpath perlé , de 28.378
celle du fpath fufible en cubes, de . . . . . . . 8*-555
celle de l’alhâtre pefant, d e ....................................... • 42-9&4
& celle du fpath pefant j de . . . . • • • 44-4Q*