
taux, & l’acide y contribue pour le raoins aqtapt;
d’où l’on pept cpnclure que la forme polyèdre des
fels 8c des criftaux en général , eft un réfultat
moyen tant de l’acide conftituant que du principe
aqueux, phlogiftique ou terreux auquel cet acide
eft uni.
Quant à la manière dont s’opère la criftallifation,
elle dépend de plufieurs circonftances effen-
tielles, fans lefquelles cette opération de la Nature
ne peut avoir lieu, ou dut moins fe manifefter que
d’une mafiière très-confùfe 8c très-imparfaite. Ces
circonftances dérivent, ou de la nature même des.
principes, ou des intermèdes néçeffaires à leur
combinaifon.
Plus les principes conftituans des corps approchent
de leur état de fimplicité primitive, plus ils
tendent à fe combiner, ou , en d’autres termes,
plus ils ont entre eux d’affinité ; auffi les principes
fecondaires, les feuls dont nous puiffions parler,
font-ils prefque toujours combinés,foit entre eux,
foit avec leurs compofés 8c furcompofés.
ldacide, par exemple , a tant d’affinité avec
Veau, qu’il faut le garantir avec le plus grand foin
du contait de l’air, pour le conferver dans cet
état de pureté que l’on appelle concentration ;
mais alors même l’acide n’eft point exempt de
phlogiftique, dont il eft plus ou moins avide, félon
les différentes modifications qui le conftituent acidî
I v'wiolique, ‘nitreux , marin, &c. D ’un antre côté ,
I le principe terreux a beaucoup d’affinité avec le!
I acides 8c avec l’eau, ce qui fait qu’il eft prefque
I impoffible d’avoir cet élément terreux parfaite-
I ment dégagé de toute autre fubftance,
Cette extrême tendance des acides 8c des autres
I principes élémentaires à fe combiner entre eux,
! donne naiffance à des MIXTES, dont les p1m
I fimples que nous connoiffions, fous forme con-
■ crête ou criftallifée, font les alkalis, le foufre &
hphofphore, lefquels, ainfi que je l’ai déjà remarque,
n’admettent dans leur conftitution parties
■ lière que deux principes élémentaires. On dpi*
ranger dans le même ordre les acides concrets (28),
tels que l’acide àufucre, celui du tartre, l’huile
I i vitnol glaciale, & même l’eau criftallifée par
l i e froid ou à l’état de glace; car il ne faut pas
■croire que l’eau, dans cet état, poffède la fïm-
■plicite primitive du principe aqueux;
Auffitôt qu’un mixte falin , tel qu’un foufre ÿ
L £ 8), f il ét0it Vra!’ comme M- Moquer & d’autres Cbi~
Nfteaiont ayanoe. que V acide fût compofé d’e*u, de terre
C deS mT ! mais ^ ü’icï tOÜS Ies effets de Fana-?
Py ont été impiuffans pour extraire un feul- atome de terrem
av e que cet acide coutenojt ne fui
I - ? s e ?ntIeiie » puifqu’au contraire eüe en affoibliiToit
I f e ’ 1” & pefànteur fpecifique à' ioportion qui! eft déflegmé. : 3T/ *TV