
590 S p a t h S é l é n i t e u x .
tracî. aïï.p. 16 7 , efp. II ; Démefte, Lettr. vo l. I , p. 500, var. 2.
Sage, Elèm. de Min. vo l. I , p. 167, efp. IV, & p . 168 , efp. VI.
Natrum criftatum, feu natrum lapidofum fpathofum decaedrum
prifmaticum apice parallelo. Linn, Syjl. nat. 1768,,p. 9°5 nc 6.
Natrum cryptarum, feu natrum fpathofum, cryftallis parallelis
truncatis apice compreffis. Muf. Teff. p. 2 6 , n° 2. Cryjlallus
natriformis fpathofa hyalina feu incarnata. Amæn. acad. I ,
p. 4 74 , n°s 3 , 3 , 4 , tab. X V I , fig. 2 , 4 (Malte). Fluor. Gefn.
de figur. lapid. p. 26. Marmor metallicum druficum crifiatum.
Cronft. Min. §. 19 C. Gypfum cryjlallifatum criftatum. Wall.
Min. 17 72 , p. 164 , var. c , f ig . 16. (M a la .) Gypfum album
ponderofum cryjlallifatum criftatum. Litoph. Born. I , p . 14.
Gypfum figuratum lamellofum, lamellis elongatis tetraedris mar-
ginibus duplicatis, ex Andreasberg Hercynite. Ibid. p. 17.
Cette variété ne diffère de la précédente, qu’en
ce que les deux pyramides de l’oâaèdre prifma-
tique des figures 5a , 53 & 62 de la planche I I I ,
font tronquées plus ou moins près de leur bafe, de
manière que la portion reliante de chaque pyramide
offre alors un plan reâangulaire plus ou moins
large , ceint par quatre trapèzes en bifeau alternativement
plus & moins inclinés (Pl. I I I , fig. c
éT3). On peut auifi confidérer cette figure comme
un prifme hexaèdre applati, terminé par deux fom-
mets dièdres oppofés ; ce qui donne deux reâan-
gles également oppofés, ceints par huit trapèzes
en bifeau.
Dans les prifmes qui proviennent de la troncature
de l’o&aèdre alongé parallèlement à l’angle
aigu (Pl. I I I , fig. 6 2 ) , l’angle formé parles bifeaux
des fommets du prifme efi de 7 70 ( PI. I I I 9
S p a t h s é l é n i t e u x . 5 9 1
fig. <Ti); tandis que les bifeaux du prifme même
donnent un angle de 105°. C’ell tout le contraire
dans ceux de ces crillauxdont l’oâaèdre s’elîalongé
parallèlement à l’angle obtus (P l. III,fig. i j ) ;
car alors l’angle de 1050 appartient aux bifeaux des
fommets, 6c celui de 770 aux bifeaux du prifme
(Pl. III, f i g . i 7 ).
Rien n’eiî plus rare que de trouver des criiîaux
folitaires de cette variété : cependant j ’en poffède
un (14) de trois pouces de long , fur un pouce de
large, non compris les bifeaux qui ont deux lignes de
largeur. Les criiîaux de ce fpath font ordinairement
groupés en maffes très - pefantes, où les tables à
bords en bifeau font tellement engagées êc ferrées
parallèlement les unes contre les autres, que l’on
n’en apperçoit que les bifeaux fuivis d’une portion
du prifme plus ou moins confidérable. C ’eil le peu
de faillie de ces criiîaux qui a rendu leur vraie forme
méconnoiffable à la plupart des Minéralogiiies. Ils
n’y ont vu qu’une de ces criilallifations indéterminées
, qu’on appelle en crêtes de coq; dénomina-
(14 ) H eft repréfenté de grandeur naturelle, pï. XXX I, f ig .2
du Règne minéral en planches coloriées de d’Agoty. La figure 1 de
la même planche offre un très-beau groupe de ce fpath féléniteux
en tables, k criiîaux pofés de champ, très-ferrês les uns contre
les autres, & plus ou moins engagés, de manière que la plupart
ne montrent à l'extérieur qu’ une portion de leurs plans
rectangulaires & des bifeaux qui les terminent. Ce groupe vient
de la mine de Friedrich -Augujle, près de Ereyberg.