
corps naturels que nous pouvons connaître, et je
donnerai une définition précise dé ces êtres singuliers.
J’établirai , dans la seconde , l’existence d’une
progression dans la composition de l’organisation
des différetis animaux, ainsi que dans le nombre et
l’éminence des facultés qu’ils en obtiennent. Ce fait
établi d’après l’observation, deviendra décisif en faveur
de la théorie proposée.
Je traiterai , dans la troisième, des moyens employés
par la nature pour instituer la vie animale
dans un corps où elle n’existait pas , composer ensuite
progressivement l’organisation des animaux, et
établir en eux différens orgânes particuliers, graduellement
plus compliqués’, qui leur donnent des
facultés en rapport avec ces organes.
Dans la quatrième partie, les facultés observées
dans les animaux seront toutes considérées comme
des phénomènes uniquement organiques , et j’en
offrirai la preuve.
Dans la cinquième, je considérerai la source des
penchans et des passions, soit des animaux sensibles ,
soit de l’homme même, et je montrerai qu’elle est
Un véritable produit du sentiment intérieur, et par
suite, de l’organisation.
Dans la sixième, l'enchaînement des causes essën-
tielles à considérer m’oblige a traiter, de la naturef
c’est-à-dire, de la puissance , en quelque sorte mécanique
qui a donné l’existence aux animaux divers
, et qui les a faits nécessairement ce qu’ils sont.
J’essaierai de fixer les idées que nous devons attacher
à ce mot si généralement employé et néanmoins
si vague dans son acception.
Enfin, dans la septième et dernière partie, j’exposerai
la distribution générale des animaux , ses
divisions , et les principes sur lesquels cette distribution
doit être fondée. Dès lors le rang des différens
animaux sans vertèbres et les rapports de ces êtres
avec les autres corps connus de notre globe seront
clairement déterminés.