
on ne peut se dispenser , à ce que je crois, de fixer la
solution des trois questions suivantes :
i . eie question : Quelles sont les operations à faire
pour 1 exécution d’une bonne distribution des animaux,
et pour celle d’une suite de divisions nécessaires
à établir dans cette distribution?
a.e question : Quels sont les principes qui doivent
nous guider dans ces opérations, afin d’exclure tout
arbitraire à Ipur égard ?
3.« question : Quelle disposition faut-il donner à
la distribution générale des animaux, pour qu’elle soit
conforme à l’ordre de la nature, dans la production
de ces êtres ?
Assurément, tant que nous laisserons ces trois
questions sans examen et sans réponse, et que, ne
reconnaissant aucun principe pour régler nos opérations,
nous procéderons arbitrairement dans la détermination
des obje tsil existera dans les travaux des
zoologistes sur les diverses parties de la distribution
des animaux, des inversions diverses, proposées par
chaque auteur, sur les différentes portions de la série,
des associations singulières et toujours changeantes
entre les objets à placer, en un mot, un défaut constant
d’accord dans les opérations. Ce désordre, ainsi
subsistant, entraverait et même arrêterait les progrès
de la science, l’empêcherait de se fixer, et nous priverait
des moyens d’étudier la nature dans tout ce
quelle a fait et quelle fait encore à l’égard des animaux.
Examinons d’abord la première question et tâchons
de la résoudre ; nous essayerons ensuite dé
fixer les principes qu’il faut suivre pour atteindre les
différens buts dont elle indique les objets.
Première c/uestion : Quelles sont les opérations a
faire pour l’exécution d’une bonne distribution des
animaux, et pour celle d’une suite de divisions nécessaires
à établir dans cette distribution?
La réponse à cette question, est que les opérations
essentielles à faire pour remplir convenablement les
deux objets qu’elle propose, sont les suivantes :
1 .° Rapprocher les animaux les uns des autres,
d’après un principe non arbitraire, de manière à en
former une série générale, soit simple, soit rameuse;
2.0 Partager cette série générale en diverses sortes
de coupes, dont les unes seraient subordonnées aux
autres; et, pour cet objet, s’assujétir à des principes
de convenance que l’on déterminerait ;
3.° Fixer le rang de chaque sorte de coupe, d’après
un principe général, préalablement établi,
savoir :
Le rang de chaque coupe primaire dans la série
totale ;
Celui des coupes classiques dans chaque coupe
primaire;
Celui des ordres ou des familles dans leur classe;
Celui des genres dans leur famille ;
Celui des espèces dans leur genre.