qu’extérieures j parce qu’une cause modifiante, que
j’ai signalée, a eu le pouvoir de changer, d’aggran-
dir, d’appauvrir, et même de faire disparaître les
organes que je viens de citer.
On sent donc que les rapports que l’on obtiendrait
de la considération de ces parties changées ou altérées
, seraient d’une valeur fort inférieure à ceux que
fourniraient les mêmes parties, se trouvant ce qu’elles
doivent être dans le plan d’organisation où la nature
est parvenue. De cette considération résulte le principe
suivant.
Principe : Tout ce qu’a fait directement la nature
, devant avoir une prééminence de valeur sur ce
qui n’est que le produit d’une cause fortuite qui a
modifié son ouvrage ; on donnera, dans le choix d’un
rapport a employer, la préférence à tout organe ou
système d’organes qui se trouvera ce qu’il doit être
dans le plan d’organisation dont il fait partie, sur 1 organe
ou le système d’organes dont l’état ou l’existence
résulterait d’une cause modifiante, étrangère à
la nature.
Dans le cas où les deux organes différens entre lesquels
un choix est a faire, se trouveraient l’un et l’autre
changés ou altérés par une cause modifiante , on
donnera la préférence à celui des deux dont les chan-
gemens ou les altérations l’éloigneront moins de l’état
où il devait être dans le plan d’organisation auquel il
appartient.
Telles sont les cinq sortes de rapports qu’il importe
de distinguer, si l’on veut obtenir des principes qui
interdisent l’arbitraire dans la détermination des vrais
rapports et de leur valeur. Voici le tableau résumé de
ces principes.
Tableau des principes pour la determî-’
nation des rapports, selon leurs différentes
sortes.
( Première sorte : rapports d’espèces. )
Premier principe : Dans quelque rang que ce soit
de l’échelle animale, le plus grand des rapports entre
des animaux différens, est celui qui sert à rapprocher
immédiatement les races entr’elles. Ce rapport exige,
dans les animaux rapprochés, une grande ressemblance
dans leur organisation intérieure ; les différences
principales qui distinguent ces animaux , devant
se trouver dans des particularités de leur forme,
de leur taille ou de leurs parties externes.
( Deuxième sorte : rapports de masses. )
Second principe : Les rapports qui servent à former
des masses et à les distinguer, ne doivent se tirer
que de l’ensemble des parties qui composent l’orga