
trait, etc. p. 39), que les plus imparfaits de ces animaux
, sont dus à des générations spontanées , et
que les vers constituent réellement une série particulière
, postérieure en origine à celle que les infusoires
ont commencée.
J’avais déjà reconnu et annoncé cette branche ou
série particulière que les vers me paraissent former,
lorsque M. Latreille me faisant part de ses réflexions
à cet égard , me dit qu’il était persuadé que
u était de cette même branche que provenaient les
épizoaires, les insectes, etc.
Ainsi, fortifié de l’opinioft de ce savant, que je
partage, je regarde Yordre de la production des
animaux comme formé de deux séries distinctes.
Ces deux sériés diffèrent tellement entr’elles que,
parmi les animaux que chacune d’elles embrasse,
lorsque le système nerveux se trouve établi et un peu
avancé, on voit, dans chaque série, que son mode
est tout-à-fait différent.
En effet, dans la série que commencent les infusoires
et qui se termine par les mollusques, le système
nerveux n offre nulle part un cordon médullaire
ganglionné ou noueux dans sa longueur , tandis
que l’autre série qui commence par les vers, présente,
partout où le système nerveux est capable
<3e donner lieu au sentiment, un cordon médullaire
noueux ou ganglionné dans sa longueur.
Ainsi, je soumets à la méditation des zoologistes ?
SUPPLÉMENT. 4 5 7
1 ordre présumé de la formation des animaux, tel
que l’exprime le tableau suivant :