
ii6 s6 reclierclie que dsns des particularités de lu
forme ou des parties externes des individus.
Deuxième sorte de rapports généraux : C est
celle qui embrasse les rapports entre des masses d’animaux
différens , comparées entr’elles. On peut la
nommer rapport de masses.
Pour juger cette sorte de rapports, on ne s’occupe
plus essentiellement des particularités de la forme
générale, ni de celles des parties externes, mais,
seulement ou presqu’uniquement, de l’organisation
intérieure, considérée dans toutes ses paities. O est
elle principalement qui doit fournir les différences
qui peuvent distinguer les masses.
Cette deuxième sorte de rapports est inférieure
d’un ou plusieurs degrés a la première, dans la
quantité de ressemblance entre les objets compares.
C’est elle qui sert a former des familles, en rapprochant
des genres les uns des autres ; a instituer des
ordres ou des sections d ordre, en réunissant plusieurs
familles; enfin, a déterminer les coupes classiques
qui doivent partager la série générale.
Les rapports dont il est question ne peuvent être
employés a la détermination du rang des masses dans
la série; mais seulement à former des rapprochemens
divers pour établir et distinguer ces masses.
De la considération de ces rapports, on doit déduire
les deux principes suivans:
Premier principe : Les rapports généraux de la
deuxième sorte n’exigent point une ressemblance
parfaite dans l’organisation intérieure des animaux
compares; ils exigent seulement que les masses rapprochées,
se ressemblent plus entr’elles, sous ce
point de vue, qu’elles ne le pourraient avec aucune
autre.
Deuxieme principe : Plus les masses comparées
sont grandes ou générales, plus l’organisation intérieure
des animaux, dans ces masses, peut offrir de
différence.
Ainsi, les familles présentent moins de différence
dans 1 organisation intérieure des animaux qui les
constituent, que n’en offrent les ordres et surtout
les classes.
Troisième sorte de rapports généraux : On peut
l’appeler rapport de rang, parce qu’elle sert à la
détermination des rangs dans la série , et qu’en
partant d un point fixe de comparaison, elle montre,
effectivement, entre les objets comparés, un rapport,
grand ou petit, dans la composition et le perfectionnement
de l’organisation.
En effet, on l’obtient en comparant une organisation
quelconque, prise dans l’ensemble de ses
parties, à . une autre organisation donnée, qui est
présentée comme point de départ ou point de comparaison.
L’on détermine alors, par la ressemblance
plus ou moins grande qui se trouve entre les deux
organisations comparées, combien celle que l’on