2. Monade atome. Monas atomus.
HI. A lb id a , puncto variabili instructa.
Mull. inf. t. i. f. a, 3. Encycl. pl. i. f. a. a , bi
H. dans l ’eau de mer gardée.
3. Monade point. Monas punctum.
HI- IVigra , subcylindrica.
Mull. inf. t. i. f. 4- Encycl. pl. i. f. 3.
H. dans les infusions de la pulpe de poire.
4. Monade oeil. Monas ocellus.
JJ/. H y a l in a , puncto centrait notata.
Mull. inf. t. 1. f. y , 8. Encycl. pl. 1. f. 4- * > b.
H. dans l ’eau des fossés où croissent les conferves.
5. Monade lente. Monas lens.
HI. Ovoidea, Hyalina.
Mull. inf. 1.1. f. 9 a 11.Encycl. pl. 1. f. 5. a, b , c.
H. dans toute sorte d’eau. Ces monades paraissent se multiplier
par scission.
6. Monade luisante. Monas mica.
HI. Circulo notata.
Mull. inf. t. 1. f. 14 , i 5. Encycl. pl. 1. f. 6. a, b.
H. dans les eaux les plus pures. Ces corpuscules varient sou?
l ’oeil de la forme sphérique à l’ovale j tantôt ils oscillent,
et tantôt ils tournent sur eux-mêmes.
7. Monade tranquille. Monas tranquilla.
HI. Ouata , H y a lin a , margine nigra.
Mull. inf. t. I . f. 18. Encycl. pl. 1. f. <j.
H. dans l’urine gardée.
8. Monade poussière. Monas pulvisculus.
HI. H y a l in a , margine virente.
Mull. inf. t. i. f. 5 ,6 . Encycl. pl. t. f. 9. a , c.
H. dans l’eau des marais.
Etc.
V O L Y O G E. ( Volvox. )
Corps très-petit, très-simple , transparent, sphérique
ou ovoïde, tournant sur lui-même comme sur un axe.
Corpus minimum simplicissimum , pellucidum ,
sphoericum, circa axim rotatorium.
O B S E R V A T I O N S .
La plupart des volvoces sont trop petites pour qu’on puisse
les apercevoir h la vue simple, et une seule espèce connue
fait exception a cet égard. Leur corps très-simple et peu
changeant de figure, nous paraît les rapprocher davantage
des monades que les protées 5 car il ne s’offre à nous que
sous l’aspect d’une très-petite masse gélatineuse, transparente
, sphérique, et qui, dans ses mouvemens, prend souvent
une forme ovoïde.
Ces petits corps tournent sur eux-mêmes comme sur un
axe ; les uns avec lenteur , les autres avec une vitesse qu’ils
semblent variera leur gré ; mais ce n’est qu’une illusion, et
il est probable que les variations dans la vitesse de leur rotation
ne dépendent pas d’eux.
Dans plusieurs, le corps paraît composé de globules nombreux
, quelquefois mouvans et réunis dans une masse commune.
Or, il y a lieu de croire que ces globules sont des
gemmules qui régénèrent ou multiplient l’individu , en sortant
par une déchirure de son corps : la volvoce globuleuse
est de ce nombre.