
relations entre differentes parties du corps animal et
entre differentes substances qui se meuvent, agissent,
réagissent et acquièrent alors le pouvoir de produire
le phénomène observé.
S’il en était autrement, jamais nous n’eussions eu
connaissance de ces phénomènes ; car chacun d’eux
est un fait que nous avons observé , et nous savons
positivement que la nature seule nous présente des
faits, et que ce n’est qu’à l’aide de nos sens que nous
avons pu connaître un petit nombre de ceux quelle
nous offre.
Je crois avoir ensuite prouvé, qu’outre les facultés
qui sont communes à tous les corps vivans, les animaux
offrent, parmi eux , differentes sortes de facultés
qui sont particulières à certains d’entr’eux :
elles ont donc des limites, ainsi que les organes qui
les donnent.
Maintenant, il est indispensable de montrer que
les penchans des animaux sensibles, que ceux même
de l’homme, ainsi que ses passions, sont encore des
phénomènes de l’organisation, des produits naturels
et nécessaires du sentiment intérieur de ces êtres.
Pour cela, je vais essayer de remonter à la source
de_ces penchans, et je tâcherai d’analyser les principaux
produits de cette source.
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CINQUIÈME PARTIE.
Des penchans, soit des animaux sensibles,
soit de l ’homme même, considérés dans
leur source, et comme phénomènes de l ’organisation.
D a n s ce qui appartient à la nature, tout est lié,
tout est dépendant, tout est le résultat d’un plan
commun, constamment suivi, mais infiniment varié
dans ses parties et dans ses détails. Uhomme lui-
même tient, au moins par un côté de son être , à ce
plan général, toujours en exécution. Il est donc nécessaire
, pour ne rien omettre de ce qui est le produit
de l’organisation animée par la vie i de considérer
ici séparément, quelle est la source des penchans
et même des passions dans les êtres sensibles
en qui nous observons ces phénomènes naturels.
Ainsi, comme on pourrait d’abord le penser le
sujet de cette cinquième partie n’est nullement étranger
au but que je me suis proposé dans cette Introduction
; savoir ; celui d’indiquer les faits et les phé