
les varier, les multiplier progressivement, et à la fin,
les cumuler en quelque sorte dans les organisations
animales les plus perfectionnées ; ce qui lui a permis
de douer les différens animaux de facultés graduellement
plus nombreuses et plus éminentes.
Me bornant à l’exposition de ce tableau , frappant
de ressemblance avec tout ce que l’on observe, je
vais passer à un autre sujet qu’il s’agit d’éclaircir et
qui n’a pas moins d’importance. Je vais , effectivement
, essayer de prouver que les facultés des animaux
sont des phénomènes uniquement organiques,
et purement physiques ; que ces phénomènes prennent
leur source dans les fonctions des organes ou
des systèmes d’organes qui y donnent lieu ; enfin, je
montrerai que les facultés qui constituent ces phénomènes,
sont dans un rapport constant avec l’état
des organes qui les procurent.
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QUATRIÈME PARTIE.
Des facultés observées dans les animaux,
et toutes considérées comme des phénomènes
uniquement organiques.
M o , „ nous connaissons la nature, plus les
phénomènes qu’elle produit nous paraissent des merveilles,
des faits incompréhensibles : mais, quel-
qu’admirable quelle soit réellement, dans sa puissance
et dans ses moyens, on doit s’attendre que le
merveilleux s’évanouira successivement à nos yeux ,
à mesure que, par l’étude de ses lois et de la marche
constante qu’elle suit dans ses opérations, nous parviendrons
a découvrir les moyens dont elle fait usage.
Sans doute, lorsque l’on considère attentivement
les différens animaux, depuis les plus imparfaits jusqu’
aux plus parfaits, l’on ne saurait voir sans admiration,
non-seulement la grande diversité qui se
trouve parmi eux, ainsi que la disparité qu’ils offrent
dans les systèmes d’organisations qui les distinguent j
mais, en outre, on ne peut qu’être frappé d’étonne