
3 5 (5 i n t r o d u c t i o n .
compare, s’éloigne ou se rapproche de celle qui est
donnée comme point de comparaison.
Nous allons voir que cette sorte de rapports est
véritablement la seule qui doivè servir a régler les
rangs de toutes les coupes qui divisent l’échelle ammale.
S’il s’agit ici de choisir une organisation, pour en
former un point de comparaison, afin d’en rapprocher
ou d’en éloigner successivement les autres organisations,
selon qu’elles ressembleront plus ou moins
à celle à laquelle on les rapporte, l’on sent que le
choix à faire ne peut tomber que sur l’une ou 1 autre
extrémité de la série des animaux. Dans ee cas, il
n’y a pas a balancer; l’extrémité la plus connue de
cette série, doit avoir la préférence. Ainsi, en partant
de l’organisation la plus compliquée et la plus
parfaite, on se dirigera du plus composé vers le plus
simple, dans la détermination de tous les rangs , et
l’on terminera la série par la plus simple et la pluâ
imparfaite de toutes les organisations animales.
J’ai déjà fait remarquer que, de toutes les organisations
celle de l’homme était véritablement la plus
composée, et à-la-fois la plus perfectionnée dans son
ensemble. Delà, j’ai été autorisé à conclure que,
plus une organisation animale approche de la sienne,
plus elle est composée et avancée vers son perfectionÇela
étant ainsi, l’organisation de 1 homme sera
notre point de comparaison et de départ pour juger
le rapport prochain ou éloigné de chaque sorte
d’organisation animale, avec elle , et pour déterminer,
sans arbitraire, le rang que doit occuper, dans
la série générale, chacune des coupes qui la divisent.
L ’organisation citée nous fournira, dans la considération
de l’ensemble de ses parties, les moyens de
juger du degré de composition et de perfectionnement
de chaque organisation animale, prise aussi
dans l’ensemble de ses parties. Mais, dans les cas
douteux, on fera facilement disparaître l’incertitude
et l’embarras, en ayant recours à la quatrième sorte
de rapports ; aux principes qui concernent la comparaison
de divers organes, considérés séparément ; en
un mot, à ceux qui établissent une valeur prédominante
à certains de ces organes, sur celle des autres.
Ainsi, notre point de comparaison et de départ
étant trouvé , les rangs de toutes les coupes, pour-,
ront être facilement assignés , à l’aide des principes
que nous établissons ci-après.
Premier principe : Pour la détermination du rang
de chaque masse dans la série, la plus compliquée et
la plus perfectionnée des organisations animales étant
prise pour point fixe de comparaison, plus une organisation
animale, considérée dans l’ensemble de ses
parties, ressemblera à celle du point de comparaison,
plus aussi elle en sera rapprochée par ses rapports, et
réciproqueilient pour les cas contraires.