
fet prépare ïa formation des ovaires ; qu’alors , des
organes fécondateurs et des Ovules contenant un embryon
susceptible d’être fécondé, ont pu être établis
; que le système spécial pour la reproduction
étant formé, il a donné lieu d’abord à la génération
des ovipares et des ovo-vivipares,- et que ce système ,
ensuite, est parvenu à amener la plus perfectionnée
des générations, celle des vrais vivipares, qui donne
la vie active à l’embryon dans l’instant même qu’il
est fécondé.
Si je considérais , après cela, le système spécial
de la respiration , système important et devenu nécessaire
lorsque l’organisation animale perdit sa première
simplicité , je montrerais :
Que ce système n’a commencé que par des- trachées
aquifères qui fournissent la plus faible des
influences respiratoires ; qu’ensuite, il fut changé en
trachées aérifères, un peu plus puissantes en influence
que les premières, l’oxigène qui fournit cette
influence se dégageant plus aisément de l’air que de
l’eau ; que, néanmoins, dans les uns et les autres
des animaux qui respirent par des trachées, le fluide
respiré allant lui-même par-tout au-devant du fluide
nourricier, ne peut, par la lenteur de son introduction
et de son mouvement, fournir encore
qu’une influence bien faible ; qu’ensuite, dès que
la circulation fut établie, les trachées respiratoires
furent changées en branchies locales, qui ne
sont plus puissantes en influence respiratoire, que
parce que le sang alors circulant, vient lui-
même rapidement chercher les réparations dont
il a besoin j qu enfin , peu apres l’établissement
jjdu squelette, les branchies elles - mêmes furent
definitivement changées en poumon, organe respiratoire
le plus puissant de tous, puisque le sang qui
vient rapidement y recevoir ses réparations, les obtient
de l’air qui les fournit plus aisément. Il y a
donc encore ici un accroissement notable de puissance
, dans les modes varies du système respiratoire.
Enfin, si je considérais ceux des systèmes d’organes
spéciaux qui donnent les facultés les plus admirables,
telles que celle de sentir ^ et ensuite celle
de se former des idées conservables , et même, à
l’aide de ces idées, de s’en former d’autres qui caractérisent
Y intelligence dans un degré quelconque,
je montrerais encore , dans les animaux, une progression
partout en harmonie avec les autres progressions
déjà citées.
Je montrerais, effectivement que les animaux
les plus simples en organisation, et par conséquent
les plus imparfaits , sont réduits à ne posséder que
Y irritabilité, qui néanmoins suffit à leurs besoins «
qu’ensuite, lorsque l’organisation fut assez avancée
dans sa composition pour en fournir les moyens,
la nature, trouvant le système nerveux ébauché pour
le mouvement musculaire , le composa davantage et