
que le seul point de vue sons lequel nous puissions la
considérer, et ayant montré, dans une digression
utile à notre objet, la seule voie qui puisse nous
faire acquérir des connaissances positives , je terminerai
ici cette partie.
J’ai dû entrer dans ces détails et donner ces éclair-
cissemens, parce qu il me parait, qu’ailleurs, les idées,
a cet égard, sont vagues, arbitraires et sans soliditéj
et parce que, sans ces déterminations, tout ce que
j’expose sur 1 origine des animaux, sur la formation
des diverses organisations de ceux qui sont sans vertèbres
, sur la source de chaque faculté animale, et
des penchans des êtres qui sont sensibles et intelli-
gens, en un mot, sur la marche de la nature et sa
maniéré de procéder dans ses actes, pourrait paraître
partout le produit démon imagination, quand même
mes exposes serâieixt 3cconip3^nGs de Fcvidcncé.
Avec cette sixième partie, se termine le sujet entier
de cette Introduction, c’est-à-dire, lés considérations
relatives à l’existence des animaux, à la source
de cette existence, et a ce qu ris sont eux—rnêmes
chacun dans leur espèce. Or, je crois que , sauf peut-
être quelques détails à rectifier, cette même Introduction
renferme dans le cours des six parties qui la
composent, une foule de vérités évidentes, toutes
bien liées entr’elles, fort utiles à connaître, et qu’il
serait difficile de contester avec quelqu’apparence de
raison.
Ce serait donc ici que je devrais terminer l’Introduction
essentielle à mon ouvrage, surtout l’intérêt
croissant me paraissant à son plus haut terme dans
cette sixième partie. Cependant le besoin des sciences
zoologiques, l’arbitraire qui règne dans les parties de
1 art qui y sont necessaires, et les vacillations perpétuelles
qu’entraîne cet arbitraire dans la distribution
des objets, et, plus encore, dans les diverses sortes
de coupes à établir parmi les animaux observés, me
forcent d’y ajouter, au moins comme appendice,
une septième partie, qui est la suivante.
Ainsi, je vais m’occuper, dans cette septième et
dernière partie, de la distribution générale des animaux,
de ses divisions diverses, et spécialement des
principes sur lesquels ces objets doivent être fondés,
en proposant a leur egard, ceux qui me paraissent
mériter l’assentiment des zoologistes.