SEPTIÈME PARTIE.
De Ici distribution générale des animaux, de
ses divisions, et des principes sur lesquels
ces objets doivent être fondés.
-A.PRÈS les grands sujets qui viennent d’être successivement
traités, il semble que l’intérêt soit extrêmement
affaibli dans la considération des objets qui vont
nous occuper dans cette dernière partie, ou plutôt
dans cet appendice de l’Introduction. Cet intérêt
cependant n’y est point dépourvu d’importance; car
il porte sur des considérations essentielles au perfectionnement
de la zoologie, et qui sont nécessaires au
but de cet ouvrage, pour le compléter.
Jusqu’ici, en effet, j’ai exposé ce que -sont les animaux
en général, ce qui les caractérise, ce qu’ils
doivent à la nature, en un mot, ce qu’il m’a paru
essentiel de faire remarquer à leur égard. Ces objets,
à ce qu’il me semble, n’ont besoin que d’être examinés
pour être reconnus, et pour cela, il ne s’agit que
de rassembler et considérer les faits nombreux qui
en établissent le fondement.
Ic i, je n’ai en vue que ce qui concerne Y art en
zoologie; et, à ce sujet, j’ai plusieurs considérations
importantes à présenter pour perfectionner cet art,
pour le fixer , s’il est possible, et surtout pour le dépouiller
de cet arbitraire qui rend ses produits toujours
vacillans.
Tout art doit avoir ses principes ou ses règles qui
dirigent et limitent ses opérations : et l’on sent, en
effet, que celui qui en manque est encore peu avancé,
et qu’il atteint difficilement son but.
Or, l’objet de celui dont il est ici question, concernant
la distribution générale des animaux , le rana:
de chaque race, celui de chaque genre et de chaque
famille, enfin, celui de chaque classe dans cette distribution
, concernant même la disposition de l’ordre
entier ; il est indispensable de montrer les opérations
a faire pour le perfectionnement de cette même distribution,
et de proposer les principes qui devraient
régler ces opérations.
En conséquence, pour l’exécution d’une bonne
distribution générale des animaux, pour celle d’une
suite de divisions a établir dans l’ordre entier, enfin
pour la meilleure disposition à donner à cet ordre,