
l’oiseau qui s’envole à l’approche d’un homme portant
une arme à feu, fuient alors le danger d’éprouver
le mal-être ou la douleur , avant de le ressentir.
La tendance vers le bien-être porte donc les animaux
intelligens :
* Par le sentiment intérieur seul :
I.° A se soustraire à la douleur et à tout ce qui
les gêne ou les incommode ;
2.0 A rechercher les situations douces, avantageuses
, les abris et le soleil dans les temps
froids, l’ombre et le frais dans les temps chauds,
etc.y etc.;
3.° A satisfaire le besoin de se nourrir, quelquefois
même avec voracité, soit par l’attrait qu’ils
y trouvent, soit par l’inquiétude de manquer
ensuite d’alimens ;
4-° A se livrer aux actes de la fécondation , ou à
en rechercher avec ardeur les occasions, lorsque
leurs besoins provoqués les y sollicitent ;
5.° A prendre du repos et sommeiller , lorsque
leurs autres besoins sont satisfaits.
** Par Vintelligence stimulée par leur sentiment
intérieur :
i.° A chasser la proie, la guetter avec patience,
lui tendre des pièges ;
2, ° A employer des moyens nouveaux et variés,
selon les circonstances, pour satisfaire chacun
de leurs besoins ;
3. ° A la poltronnerie ou à la lâcheté, lorsqu’ils
sont faibles , par suite d’une crainte excessive
de la douleur ;
4-° A se préserver des dangers au moyen de différentes
ruses.
Amour de soi-même.
U amour de soi-même se manifeste, dans les animaux
intelligens, par un égoïsme individuel qui se
fait souvent remarquer en eux ; il les porte :
* Par le sentiment intérieur seul :
l.° A ne donner leur attention qu’aux objets relatifs
à leurs besoins ; ce qui borne, en général
, leurs idées à un très-petit nombre ;
2.0 A s’emparer de la proie des autres, s’ils sont
les plus forts ;
3.° A chasser ou combattre les autres animaux qui
approchent de leur femelle ou de celle qu’ils
convoitent ;
4-° A se préférer à tout autre , lorsqu’il s’agit de
se procurer la jouissance d’un avantage quelconque.
Tome I. 18