l’aide d’ une détermination motivée et solide de la.
préférence qu’il faut accorder, à telle sorte de rapports
sur telle autre, que l’on trouvera les principes
propres à régler toutes les parties de notre distribution
générale des animaux.
Il s’agit donc de déterminer les principales sortes
de rapports que l’on doit employer pour atteindre le
but , et ensuite de fixer la supériorité de valeur que
telle sorte doit avoir sur telle autre.
Cela posé, je trouve, qu’entre différons animaux
comparés, les principales sortes .de rapports que l’on
peut rencontrer et qu’il importe de distinguer, sont
les suivantes,
* Rapports entre des organisations comparées
, prises dans Vensemble de leurs parties.
:
Ces rapports, quoique , généraux, se montrent
dans différons degrés, selon qu’on les recherche, entre
des races comparées entr’ell,es, ou entre des masses
d’animaux de différentes races, comparées les unes
aux autres: Il fautdonc en distinguer plusieurs sortes.
Première sorte de rapports\ généraux : Gettë
sorte est celle qui sert à rapprocher immédiatement
entr’elles les races ou les espèces. Elle est nécessairement
la première ; car c’est elle qui fournit le plus
grand des rapports entre des animaux comparés qui
ne sont pas les mêmes. Or, le zoologiste qui la
détermine, considérant toutes les parties de l’organisation,
tant intérieures qu’extérieures, n’admet
cette sorte de rapports, que lorsqu’elle présente la
différence la moins grande, la moins importante.
On sait que des animaux qui se ressemblent parfaitement
par l’organisation intérieure et par leurs parties
externes, ne peuvent être que des individus d’une
même espèce. Or, ici, l’on ne considère point le
rapport, ces animaux n’offrant aucune distinction.
Mais, les animaux qui présentent entr’eux une
différence saisissable, constante, et à-la-foi s la plus
petite possible, sont rapprochés par le plus grand de
tous les rapports , s’ils offrent d’ailleurs une grande
îessemhlancé dans toutes les parties de leur organisation
intérieure , ainsi que dans la plupart des parties
externes.
Cette sorte de rapports ne nécessite point la considération
du degré de composition de l’organisation
des animaux ; elle se détermine dans tous les rangs.
Elle est si facile à saisir, que chacun la reconnaît
au premier abord ; et c’est en l’employant que les
naturalistes ont formé ces petites portions de la série
générale des animaux que présentent nos genres,
maigre l’arbitraire de leurs limites.
Ainsi,-dans cette première sorte de rapports, qu’on
peut appeler rapports d'espèces, la différence entre
les objets comparés, est la plus petite possible, et
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