cidiens, et une autre pour les acéphales-, mais je
pense même qu’il convient de séparer des mollusques
les céphalopodes,à cause des traits particul
e s de leur forme et de leur organisation. Les céphalopodes
termineraient donc la série des animaux
inarticulés , laissant à l’écart les hétéropodes qui
sont encore trop peu connus.
Voilà tout ce que j’aperçois à l’egard de l’ordre
de production des animaux sans vertébré!;.
Maintenant, comment lier cês animaux âux vertébrés
par une véritable transition ? Certes cette transition
n est pas encore connue. J’&i soupçonné que.
les hetéropodes pourraient un jour l’offrir, si nous
parvenions à en connaître d’autres que je suppose
Ces problèmes sans doute resteront encore longtemps
sans solution ; mais déjà nous pouvons penser
que, dans sa production des différons animaux ,
la nature n’a pas exécuté une série unique et* simple,.
.
Quelque grandes que soient cês difficultés , tenant
a quantité d’observations qui nous manquent
encore, et quelles que soient les irrégularités inévitables
de notre série simple, les considérations qui peuvent
naître de ces objets ^’intéressent nullement lé
principe de la production Successive des diffiérénS animaux
.
En effet, ce principe consiste en ce qu’aprèsles
générations spontanées qui ont commencé chaque
série particulière, les animaux sont ensuite tous provenus
les uns des autres. Or, quoique les lois qui
ont dirigé cette production soient partout et invariablement
les mêmes , les circonstances diverses dans
lesquelles la nature a opéré, pendant le cours de son
travail, ont nécessairement amené des anomalies dans
la simplicité de l’échelle résultante de toutes ses opérations.
Nous devons donc travailler à la composition et
au perfectionnement de deux tableaux différens j savoir
: ........
L’un offrant la série simple dont nous devons faire
usage dans nos ouvrages et dans nos cours, pour
caractériser , distinguer et faire connaître les animaux
observés ; série que nous fonderons en général
sur la progression qui a lieu dans la composition
des différentes organisations animales, les considérant
chacune dans l’ensemble de leurs parties, et nous aidant
des préceptes que j’ai proposés.
L ’autre présentant les séries particulières, avec
leurs rameaux simples, que la nature paraît avoir
formées en produisant les différens animaux qui existent
actuellement.
Ce second tableau, dépouillé des erreurs qui peuvent
s etre glissées dans celui que je viens d’offrir, sera
sans doute utile pour notre instruction, éclaircira
quantité d objets que nous ne pouvons saisir que par