fait bien reconnu , ne peut laisser aucun doute raisonnable
sur la nature animale de ces singuliers corps.
Comme ces animaux n’intéressent que sous des points
de vue philosophiques, je me suis permis de réduire un
peu le nombre des genres établis parmi eux par Muller,
dans 1 intention d en rendre l’étude plus facile.
Je partage les infusoires nus en deux sections , de
la manière suivante :
i .re Section. — Corps épais.
2.e Section. — Corps membraneux. *Il
P R E M I È R E S E C T I O N .
C O R P S É P A I S .
I l a une épaisseur perceptible , qui Véloigne de
Vétat membraneux.
MONADE. ( Monas. )
Corps extrêmement petit , très-simple, transparent,
en forme de point.
Corpus minimum j simplicissimum, hyalinum, punctiforme.
OBSERVATIONS.
Les monades sont les plus petits, les plus imparfaits et
les j>lus simples de tous les animaux connus ; elles sont plus
petites encore que les volvoces, et on n’a supposé leur animalité
que parce que ce sont des corpuscules mouvans, et
que leur analogie avec les volvoces est évidente.
Assurément les monades n’ont ni bouche , ni sac alimentaire
, ni organe spécial quelconque ; aussi est-il probable
qu’elles ne vivent que par absorption et par une imbibition
continuelle. Ce ne sont que des points vivans, n’ayant aucune
forme propre, car leur formé globuleuse résulte de
la pression du liquide dans lequel elles vivent..
Ces animalcules, véritables ébauches de l’animalité , se
forment et se trouvent, lorsqu’il fait un peu chaud , dans
les eaux tranquilles ou croupissantes, soit douces, soit marines
, dans les infusions végétales et animales, plus rarement
dans l’eau pure,
La première espèce est réellement le terme ou l’observation
microscopique ait pu atteindre.
E S P È C E S .
i. Monade terme. Monas termo.
M- Gelatinosa; corpore minimo subinconspicuo.
Mail. inf. t. 1. f. i. Encycl. pl. i. t. ii
La ûg. citée représente une goutte d’eau considérablement grossie
et remplie de M. termes en nombre incalculable. H. dans
les infusions animales et végétales.