
X1J A V E R T I S S E M E N T .
où les objets qu elle considère ont puisé
leur origine.
En effet, d’abord je compare les animaux
avec les autres corps de la nature ;
j’essaie d’assigner les caractères positifs
et distinctifs des uns et des autres ; je
cite les faits zoologiques observés , surtout
ceux du premier ordre , et je montre
les conséquences qu’il me paraît convenable
d’en tirer. Ensuite , je recherche
quelle est la source de l’existence
des différens animaux , quelle est celle
de la composition croissante de leur organisation
, celle des facultés qu’ils possèdent
, celle des anomalies nombreuses
qui se trouvent entre la composition
progressive des différentes organisations
animales , et la marche irrégulière des
divers systèmes d’organes particuliers
qui entrent dans la. composition de la
plupart de ces organisations. Plus loin ,
je fais voir que tout ce que l’on observe
dans les animaux , que leurs pencbans
mêmes sont de véritables produits de
leur organisation ; que tous les phénomènes
qu’ils nous offrent sont essentiellement
organiques. Enfin , après avoir
montré quelle est cette puissance singulière
que nous désignons par le mot
nature , je mets en évidence que c’est à
elle que les animaux doivent tout ce
qu’ils sont.
Je termine XIntroduction dont il s’agit
en exposant la distribution générale la
plus convenable des différens animaux
connus, les principes sur lesquels cette
distribution doit être fondée, et la véritable
disposition qu’il faut donner à l’ordre
entier, pour qu’il soit conforme à
celui qu’a suivi la nature.
On verra que, pour mettre de l’ordre
dans ces différentes expositions, j ’ai divisé
l’Introduction en sept parties clairement
circonscrites; lesquelles présentent
des développemens qui, quoique serrés
ou succincts, suppléent à ce qui manque
dans ma Philosophie zoologique, et com