petitesse, nuise à sa beauté; car^quoique cet organe soit inutile aux Cerfs, il
termine leur corps en arrière d’une manière agréable, surtout lorsqu’ils la relèvent
en panache, comme le fait le Cerf de Virginie quand il court.
Le Chevreuil a, de l’origine de ses bois à celle de sa queue, environ trois pieds;
sa tête, du bout du museau à l’origine des bois, n’a guère que six pouces; sa
hauteur, au train de devant, est de deux pieds deux pouces, et au train de
derrière de quatre pouces de plus; sa queue a un pouce. Les dents, les sens, les
organes du mouvement et ceux de la génération n’ont rien de très-particulier
chez cet animal, et ressemblent, à de légères exceptions prés, à ce que nous
présente le Cerf commun. La seule différence, qui à cet égard soit entre ces
deux espèces, c’est que le Chevreuil mâle n’a point de canines., et qu’il est, ainsi
que sa femelle, privé de toute trace de larmiers.
Il paraît qu’il y en a deux variétés, que l’une est revêtue d’un pelage plus ou
moins roux, et l’autre d’un pelage plus ou moins brun. Cette dernière est rare
chez nous, et c’est de l’autre dont nous donnons la figure, et dont nous entendons
parler dans cette description.
Comme tous les Cerfs des pays froids, le Chevreuil a une couleur différente
en hiver qu’en été. Depuis sa mue d’automne jusqu’à celle du printemps, il est
d’un assez beau fauve-grisâtre, couleur qui résulte de poils dont les deux tiers
inférieurs sont gris et la pointe couverte de trois anneaux, l’un gris-noirâtre,
qui vient immédiatement après la partie grise dont nous venons de parler, le
suivant fauve, et le dernier brun. La teinte grise domine le long du dos, et c’est
le fauve qui l’emporte sur les côtés, le ventre et la poitrine; cette dernière couleur
se fait surtout remarquer derrière les oreilles, à leur base, et entre les jambes.
Le museau est entouré de noir et. le menton est blanc, ainsi que le dessous de
la queue et le tour de l’anus. Depuis la mue du printemps jusqu’à celle d’automne,
le pelage de la plus grande partie du corps porte une teinte d’un fauve très-
brillant et presque roux, parce que la moitié supérieure de chaque poil est
entièrement de cette couleur. Cette teinte se fonce sur le eou, les épaules et les
cuisses. Le ventre, une partie de la poitrine, la[ partie postérieure des jambes
sont fauve très-clair; le dessous de la queue est blanc. Le chanfrein, le sommet
de la tête sont bruns, glacés légèrement de blanc, parce que la pointe des poils
a cette dernière couleur. Le menton et le bout de la lèvre supérieure sont blancs.
Une tache noire est à la commissure des lèvres sur la mâchoire inférieure, et sur
la partie correspondante, cette couleur entoure l’autre mâchoire. Les yeux sont
entourés de fauve-clair.
Le Faon porte sa livrée sur un fond qui paraît être le brun du pelage d’hiver
des adultes, et cette livrée consiste dans de petites taches blanches qui forment
d’abord trois lignes bien distinctes de chaque côté du corps; l’une le long du
cou, l’autre le long de l’épine, et la troisième le long des flancs ; entre ces deux
dernières, sont des taches très-irrégulièrement semées, et celles qui sont sur les
cuisses sont plus allongées que celles des côtés et des épaules, qui sont plus arrondies.
A la fin de sa première année, le Chevreuil perd cette livrée, et le mâle pousse
des bois, ordinairement simples et en forme de dagues, mais quelquefois fourchus
à leur extrémité, un petit^andouiller se développant en avant; à la fin de la
seconde année, c’est-à-dire à sa deuxième tête, on voit un second andouiller se
développer à la partie'postérieure et supérieure du merrain, et assez fréquem-
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cinq mois et demi, la Chevrette choisit une r e L r r a l é e 'I tm e T b a 116 **
petits; et dans ce dernier cas il „• , .r e et met bas un ou deux
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comme nous l’avons dit, et déjà assez forts no*™*1 * *■’ d'Une livrée>
aussi ne leur faut-il que peu de jours non/«” ' ^ ,S°Utemr sur ,eurs jambes;
ils vivront jusqu’à ce que l’amour vienne M M we5 Iesctuels
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dans quelques fourrés épais, et elle se fait R M d w t “d ^
Si elle s’y soustrait elle ne tarde Das à |„ • • a g x le danger.
de leur taille, ces animaux savent^ par leur r u s e T Ï r ’ a aU to^ ^
1 industrie de leurs ennemis : si la raniditx .1 i gdlté, dejouer toute
soustrait pas à ceux qui les poursuivent, ils font deTécartT'des R Ü “ l
dérables, se détournent si habilement, se couchent et 1 , 81 COnsi~
d’adresse, que les Chiens perdent souvent leurs traces, t o u T e s T i r " ’ T
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On dirait que l’affection qui l’attache à sa femelle le rend RBR||
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des bois des Cerfs et la sécrétion de la semence « M M H déve 0PPe™ »t
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pas dès que les bois ne poussent plus, comme on était norté à le 1 !
ce qui s’observe chez toutes les autres espèces de Cerfs d’Eurone • il â
à cet égard des différences spécifiques, puisque le Chevreuil n’entre’ en rut au“ “ “
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