LE RENARD COMMUN.
Le Renan! commun est un des anùnaus les plus généralement répandus-
.1 se trouve dans toutes les parties moyennes et septentrionales de l’ancien et
du nouveau Monde; et l’on doit sans doute attribuer en grande partie la faculté
-H a de se multiplier et de se répandre plus facilement que les autres car-
nassiers, à linst.net quil a-reçu de se loger dans des terriers où l’homme, de tous
ses ennemis, peut seul le poursuivre et l’atteindre.
Lorsqu’un Renard cherche à s’établir dans un canton, il le visite avec soin
en sonde toutes les excavations, examine tous les abris sous lesquels il pourrait
I H V - a fait s o n c h o ix , 11 * loge et approprie sa nouvelll habl
tation à ses besoins : en même temps il parcourt le voisinage, prend connaissance
de tout ce qui 1 environne, des ressources qui lui sont offertes, des dangers qui
Je menacent; et constamment dirigé par une extrême prudence, sans jamais r L
donner au hasard, il goûte avec assez de calme les douceurs du repos qu’il cherchait.
Ce repos seul peut s’accorder avec sa timidité; soupçonneux à l’excès le
moindre objet nouveau l’.nquiète; il n’a aucune trahqüillité qu’il ne l’ait reconnu
et il ne s en approche q u i pas lents, et après mille hésitations et mille détours
Aussi dés qu’un sujet de crainte durable l’agite,' il fuit, et va chercherdans
a e re raite la sécurité qu’il a perdue. Il passe les journées au fond de son
terrier, et organisé surtout pour voir dans l’obscurité, c’est au moment du crépuscule,
ou pendant la nuit, qu’il s’occupe de pourvoir à ses besoins. Conduit
prendre B B B H I “ VU6’ 11 I Slisse le lonS des sillons pour sur-
S a d * SUrJsonTnid> ou le Leweau dans son gîte; se met en embus-
pr s des terriers des Lapins, dans lesquels même il pénétre quelquefois et
ceTibie I * e" Pl,ine’ 6n donrla,lt de la voix comme les Chiens. Lorsque
— T T 6’ °n 'r V0U 86 n°UrHr deMulots’ de Grenouilles, de Lima-
— i M etc- Les Pays cultivés lui offrent de nouvelles ressources;
Pénétoe dan H K t,0nS P°Ur ramaSS6r l6S débris H «jette des cuisines •
M M dan" Us basses-cours, où il fait de grands ravages; e t, en automne, il
W Sk ÈM M V'Sn.es’ et manf e g W m qui l’engraisse et diminue la saveur
ture dmft , 1 'ri maiS 1,6 56 °me paS Seulement à prendre la nourri-
1 ■ ‘ P°Ur assouvlr la faim du moment; son instinct le porte à
dans u n ! .r0V18,0nS t0U,teS 168 f°iS abo"dance de proie. Quand il pénètre
Chaque niècSSe' C° | r ’ 4 T * t0Ut “ i i S 3 i et emPorte successivement
momen, î qU voisinage, pour moment plus opportun. venir les reprendre dans un