hauteur moyenne est de dix-huit lignes. Toute la partie supérieure de son corps
et sa queue, sont d’un gris clair légèrement jaunâtre, qui est assez doux à la
vue; les parties inférieures sont blanchâtres, et le blanc de la mâchoire inférieure
s’élève sur les joues jusqu’au-dessous des yeux. Les teintes jaunâtres ne résultent
que des couleurs de l’extrémité des poils, qui est d’un gris sale; le reste de leur
étendue est d’un beau gris d’ardoise, mais les poils de la queue n’ont qu’une
seule couleur; le dessus de la tête est du gris uniforme du dos, et sans aucune
tache noire; aux parties blanches les poils sont entièrement de cette couleur.
Les parties nues, c’est-à-dire le dessous des pattes, les doigts, le bout du museau,
les oreilles, sont couleur de chair. Les poils, très-doux au toucher, sont de deux
natures; et ceux de la queue, dans toute son étendue, sont longs et épais, ce qui
est un rapport de plus entre cet animal et le Loir.
C’est plutôt comme nom commun que comme nom spécifique que je l’ai appelé
Lérot ; je proposerai de l’admettre dans les Catalogues méthodiques, sous la dénomination
de Coupeii, en mémoire de la personne qui la première a donné
l’occasion de le bien connaître.
Novembre 1822.