LE RENARD TRICOLOR.
L e blanc, le noir et le fauve se rencontrent, à peu d’exceptions prés, sur le
pelage de tons les Renards; aussi le nom de Tricolor conviendrait-il presque aussi
11 l £ »««a espèces qu’à celle-ci = mais, tout impropre qu’il pLtParaître
nous devons le conserver, puisqu’il est reçu, et qu’on' ignore c e lu iL e porte cei
H B I B B B B | c’est-à-dire dans les parties mo y en !!“
sud de Amérique septentrionale. On doit avec raison s’étonner du peu de soin
que les voyageurs prennent de rapporter, quand ils le peuvent, les noms propres
des animaux des pays quils parcourent; car rien ne donnerait plus de prix à
eurs recherches que la connaissance de ces noms; par l’influence qu’elle aurait sur
es progrès de 1 histoire naturelle. Mais comment eux-mêmes ne l’ont-ils pas senti!
Lhistoire d une espèce ne peut évidemment résulter que d’une suite très-longue
d observations qu il est presque impossible à un seul homme de faire; les secondes
pour avoir toute leur utilité, doivent être liées aux premières, les troisièmes aux
secondes, et ainsi de suite, jusqu’à ce que toutes les connaissances nécessaires soient
B 1 autreraent- B exP°s« à des répétitions sans'fin, qui ne donnent que
e regret des soins qu’elles ont coûté. En effet Ton ne peut savoir, dans un plys
sauvage, que tel voyageur a entendu parler de tel animal dont il n’a souvenï pu
rapporter que quelques traits, bien insuffisants pour le caractériser, si on ne
lapprend par le nom que lu, donnent les peuples qui habitent ce pays? Il semble
que sur ce point les anciens étaient bien plus soigneux que noufne le s o ^ e s
Ujourdhm; du moins il n y a aucune comparaison à faire, sous ce rapport,
entre la plupart des modernes et Marcgrave, Hermandez, Pison, etc.; aussi c’esî
pour s être ecartes de la route commune que les Humboldt, les Perons les
temps!' 6tC' etC" 80 P "* SÍ f° rt aU' deSSUS ^ la pIUpart d6S V°yaSeurs de " otre
Ces réflexions viennent à l’esprit toutes les fois que l’on s’occupe des Renards
de 1 Amérique septentrionale : ,1 est peu d’animaux dont les voyageurs aient parlé
davantage; mais .1 en est peu aussi dont l’histoire ait été faite avec moins de détails I “ 1 m , „ l H “* f¡Ucl Ri H I ^ e s nombreuses qu’on
trouve éparses sur les Renards dans Hearne, Makensie, Bartram, etc. etc. Sans
aT ‘ef VU’ °°mme 1,ie“ d’autres avant eux, l’espèce dont je donne
par c l a “! S f r * ’ 1 Renard n’est H H encore' connu qu,
par ce que Schreber ( tom. III, pag. 36o , fig. 9v , A ) nous en avait appris