L es dernières reêherclies, .fuis les Mes «ic Sumatra et de Jaya, des naturâliités
français MM.-Diard et Düvaucei, nous ont encore procure la découverte de trois
espèces d’insectivores qui ont beaucoup de ressemblance avec les Écureuils par
leurs formes extérieures, et avec les Musaraignes par leurs organes do h denli-
tù;n j aussi forment-ils un genre nouveau qui vient ,5e placer à. côté de ces cf* • ~
niers animaux.
C e st M. Diard qui, en 18-20, a proposé ce nouveau genre, et qui, après avoir
reconnu ses analogies, lui a donné le nom de S o r e x - G l i s . Depuis, M. Railles,
au moyen des travaux de ces mêmes naturalistes, a publié une description sommaire
de deux de ces animaux sous le nom générique de T u p a i a 3 cie s t - à r dire
du l u p a y a t a n a et du l u p q y a p r e s s ; et nous trouvons une description de la
troisième* d iç Sorex- G Iis J a v a n i c a , ou Tupaya Javanica, dans le troisième cahier
des Recherches zoologiques sur Java, de M. le docteur Horsfield, description faite
d’après deux dépouilles qui se trouvent en Angleterre, et qui sont dues aux
recherches de cet illustre voyageur. Le nom de T u p a i a est en effet un nom
générique pour les habitants de Sumatra, mais qui est commun-aux Écureuils et
à ces Insectivores, et qui s’applique particulièrement aux formes extérieures, à
la physionomie générale de ces animaux. Les* règles admises en histoire naturelle
permettraient difficilement de le conserver. Gel uî que M. Diard a proposé, sans
être exempt de reproches, serait plus conforme .i ces régies, et, indépendamment
de ce titre, son droit d’antériorité aurait lit le taire préférer.au premier. Quoi
qui! en soit, le Cerp que nous publions aujourd’hui nous a été envoyé en 18a i,
de Java, par M. Diard, et aux notes qui raccompagnaient était jointe l’excellente
peinture que nous faisons représenter, et qui nous montre cet animal de grandeur
naturelle.
C’est par une erreur dont il serait assez inutile d’expliquer la cause, que nous
ivons donné le de C e r p ; celui qu’il reçoit.des Javanais est B a n s
S u t x ring 9 e t l’un de ces deux noms pourra sans peine être substitué, en le modifiant,
à celui que nous avons adopté par méprise, et que nous ne pouvons plus
changer sur notre lithographie.
Cet animal vit dans les forêts, sur les arbres les plus .élèves, où sans doute il
#è nourrit d’inse ctes, de petits oiseaux., etc. On n’a rien pu recueillir sur ses
moîurs en détail, mais on doit, présumer qu’elles ont plus de rapport avec celles
des-derniers Quadrumanes, qu’avec celles des Insectivores proprement dits, qui