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DU CH A C : A 1. D Ü SEW ÉGÁI
O » «sut que c’est de la réunion des individus dont l’accouplement est Pro¡if«me-
que se composent les espèces,et que c’est la connaissance exacte des espêeèsi
sert de basé à l’histoire naturelle des êtres vivants. On a cru exprimer une
pensée profonde lorsqu’on a dit que la nature me 8«TO!rie-m)r dns .imlinlj, , '
mais les rapports de ces individus entre eux ont aussi leur origine dans la- nature
: ils -l’y ont même avec des racines très-profondes : car si l'on conçoit eue
es phénomènes sensibles n’ont d’existence que relativement à nous, il est difficile
d avoir la même idée des rapports, considérés d’une manière abstraite. En effet,
»fèces paraissent bien plus importer à la nature que les individus; la cause
principale de l’existence des uns est évidemment la conservation des autres. I!
est même des animaux dont la vie éphémère consiste i naître, à se reproduire
et à mourir; c’est-à-dire que leur reproduction, h, conservation de leur espèce
m ioutKexcifwvé-mttîi. tou?., ce que leu«* demande la nature.
H est donc peu de phénomènes qui méritent plus de faire le sujet des observations
du naturaliste, que celui de i». reproduction des individus, indépendamment
du mystère de la fécondation. Kuffon l’avait bien senti, et s'il n's pas tou ¡ours
ew conséquent dans l’application de la règle générale qu’il avait juigême établie,
Ct-st que les faits lui manquaient pour apprécier les exceptions eue la naissance
des Mulets apportait à cette régie. Depuis cet écrivain célèbre, les observations
se sont multipliées, et l’on n déjà levé quelques difficultés, mais nous croyons
i n qUC n°nS Pubiicins ¡wjnnrd’hni sont les premiers qui aient été
tenus de l’accouplement d’individus d’espèces entièrement sauvages ; jusqu’à
fwBsent les Mulets n’avaient été produits que par l’union de deux espèces domes-
? * * , tels que l’Ane et le Cheval, la Brebis et le Bouc, ou par celle d’une
•l« . i domestique et d’une espèdp ¿rayage, comme le Chien et le.Loup, l’Ane
■ ¿èbre, etc.; d’où l’on avait conclu que la déviation de l’instinct, manilestée
,0*.-. unions, avait pour cause la longue influence de l’homme sur les animaux