du rut 5 alors les mâles sont quelquefois obligés de s’éloigner beaucoup de leur
gîte pour trouver des femelles 5 mais ils y reviennent dès qu’ils sont satisfaits.
La grande longueur des jambes de derrière de ces animaux nuit à la facilité de
leur marche ; qui au reste n’est qu’une suite de sauts. qu une sorte de galop,
différant de leur course par moins de rapidité. Us savent se tenir debout dressés
sur leurs tarses; et ils peuvent s’aider de leurs pâtes de devant pour porter leurs
aliments à la bouche, et c’est avec elleâ qu’ils nettoient et lustrent leur pelage. Us
boivent en lapant, et ils mordent cruellement pour se défendre.
Leur intelli»ence est extrêmement bornée, et leur instinct n’a rien de remarquable;
car, quoiqu’on ait observé, en les chassant, des faits assez extraordinaires,
et qui supposeraient une grande finesse de jugement , il est certain que
toutes leurs ruses pour échapper aux Chiens consistent à faire des écarts avec
rapidité, et à changer subitement de direction, sans s’éloigner jamais beaucoup
de leur gîte. Si quelquefois on les a vus agir autrement, cela tenait à des circonstances
favorables tout-à-fait indépendantes de leur choix.
Le Lièvre commun n’a jamais eessé d’être connu, et a toujours été bien représenté.
Les Grecs l’appelaient Lagos, et les Latins Lepus. C’est le Lepus timidus
de nos Catalogues méthodiques.
Décembre 1820.
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