LE ZIBETH.
8 H I h 8 B long-temps avant Buffon, ce nest que par lui cependant que les naturalistes'ont
1 1 de avec la<ïue]Ie’ fa8BI ü K IH Buffon 1 l u - même trouvait tant de ressemblance entre ces animaux, qu’il doutait
s il devait les considérer comme deux espèces, ou seulement comme deux variétés-
et ce doute s u b i r a i t encore, quoique la difficulté ait été tranchée par Gmelin
car,1 depuis Buffon, le Zibeth n’a été le sujet d’aucune observation nouvelle.
L.ncertitude de ce grand homme s’explique par le mauvais état des animaux
quil comparait Sa Civette avait été long-temps conservée dans une liqueur
spintueuse, et il ne vu le Zibeth qu’après la mort de cet animal; or, chacun
sait jusquà quel point les liqueurs antiputrides et les maladies altèrent les pelages
mouchetés. Cette altération se reconnaît jusque dans les descriptions que Dau-
benton a données de ces animaux, descriptions vagues et indéterminées, dans
lesquelles on ne retrouve rien de la précision et de la clarté qui caractérisent
tous les travaux de ce digne collaborateur de Buffon. C’est à la même cause qu’il
udra attribuer la grande différence qu’on remarquera entre le Zibeth de Buffon
e celui que je décris aujourd’hui; car si j ’ai pu, sous quelques rapports, douter
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L’animal que j ’ai sous les yeux, et qui est mâle, a le fond du pelage d’un gris-
jaunâtre avec de nombreuses taches noires pleines, qui quelquefois sont assez
rapprochées pour former des lignes, et qui ne sont jamais écartées l’une de l’autre
par des intervalles plus grands que leur diamètre. Tout le long du dos règne une
Igne noire qui, à proprement parler, commence entre les épaules ; le sommet et
e derrière de la tête, ainsi que le cou, sont variés de noir et de gris; le reste
H V e H ,eS oreilles sont d’un gris uniforme, à l’exception du dessous de l’oeil
t du bord de la lèvre supérieure, qui sont blancs. Les épaules, les côtés du
corps, une partie des cuisses, sont couverts de taches généralement isolées l’une
B f e Î f iT 3' m£US’ Parallf ement à la ligne dorsale, surtout vers la croupe, les taches
^ tellement rapprochées, qu’elles forment deux à trois lignes; et les taches
sa ongent aussi vers le milieu de la jambe. La queue est noire en dessus dans
tome sa longueur, mais annelée de noir et de blanc, sur'les côtés principale-
no car <îuel(îues anneaux sont incomplets en dessous. Les membres sont d’un
•r-roussâtre; le ventre est gris, et la poitrine, entre les jambes de devant, est