L E LÉ RO T .
quatre pouces, et la conque externe de ses oreilles est plus haute et plus développée
que celle de cette dernière espèce; mais il en différé surtout par les couleurs; car
dans tout ce qui tient aux organes des sens, du mouvement, de la génératton et
de la dentition, ces animaux ne présentent aucune différence essentielle et générique
et nous avons donné la description détaillée de ces organes en par ant du Loir.
La couleur du Lérot est généralement d’un gris moins pur que celle du Loir
et elle varie un peu suivant l’âge et peut-être la saison. Les jeunes ont une teinte
v r *CA. c’est le contraire pour les vieux. L individu que j ai fait
plus fauve ¡ ¡ f f uniforme sur la tête, le cou, les
représenter eta, en hiver du y la ;ère moitié du dessus de la
épaules, le dos, les rems^ks côtes du corp^ ^ p ^ ^ ^ ^ ■ H
k T a n d e V i descendait sur chaque membrç était un peu plus noirâtre. La moitié
postérieure et supérieure était noire. Une grandé tache noire qui naissait vers les
moustaches, remontait vers l’oeil qu’elle embrassait, passait au ^ d e o r d ,
venait se terminer s . l e s t é s du ■9 -h e s
tour des pieds de demere, a g ü u couvertes de poils, comme les
¿SÊUÎSBBÊtÊ “ i: muscat avaient une teinte couleur de | g la
conauede tr e ille était bleuâtre, excepté à sa base, où cette couleur pâlissait et
hait de la couleur de chair. Les moustaches étaient noires et les ongles blancs.
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T e s T m m t e T ont décrit un Lérot auquel ils ont donné le nom de Dryas, et
Les JNaturahstes o | | | ^ vgnons de décrire, que par une queue
beaucoup plus courte. J’ai possédé un individu femelle de c e t t e dermère espece
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par un filet cartilagineux, qui , malgré sa ténuité, paraissait cependant tenir lie
^ lT l S comme nous le savons trop bien, se nourrit principalement de ft'uits;
il se loge dans nos vergers, dans les trous des murs contre lesquels sont appuy
les espaliers, et à mesure que les fruits mûrissent il les entame; de sorte qu e
détruit beaucoup plus que ceux qui lui seraient nécessaires pour 1 entretemr.
en général très-friand de matières sucrées; il aime le miel, et les pâtes dans les
quelles on en fait entrer sont un excellent appât pour lui; il les préfère aux fruits"
et donne par-la un tres-bon moyen fou r le détruire. Lorsque les bons fruits lui
manquent il mange des matières animales ; j’ai vu un Lérot en manger trois autres
avec lesquels il était enfermé. On sait que pendant l’hiver il tombe dans un sommeil
profond, qu, lu. rend toute espèce de nourriture inutile, et qui ne contribue pas
peu a le soustraire a ses ennemis; par-là il est pendant quatre à cinq mois tout-à-fait
hors de leurs atteintes.
Cette espèce se trouve dans toute l’Europe tempérée, et sans doute dans une
partie e Asie ; elle est bien connue et a toujours été assez bien décrite et bien
représentée; et elle porte le nom de Miteh dans les derniers catalogues méthodiques.
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